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Nous sommes dans la dernière ligne droite… Le diocèse de Marseille s’apprête à fêter un grand événement, l’exhumation du corps de l’abbé Fouque, à hôpital de Saint-Joseph, ce 20 juin, puis le lancement, le 21 juin, du temps officiel de sa béatification, par l’archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, et le postulateur de sa cause, Mgr Ardura. L’abbé Jean-Baptiste Fouque (1851-1926), déclaré vénérable par le pape François en 2017, sera béatifié le 30 septembre, prochain à la cathédrale de la Major de Marseille.
Pour l’occasion, les Marseillais sont invités à un grand challenge visant à faire de Marseille la capitale de la solidarité. « L’occasion de raviver, de façon contemporaine, les valeurs d’humanisme et d’entraide que l’abbé Fouque a portées toute sa vie. Et de montrer qu’elles font encore partie de l’ADN de leur ville », souligne un communiqué de l’archevêché de Marseille.
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Le « saint Vincent de Paul de Marseille » bientôt béatifié ?
L’abbé Fouque — que tout le monde surnommait avec affection « le saint Vincent de Paul marseillais » — est enterré à l’hôpital Saint-Joseph dont il est le fondateur (1919). Dans un communiqué, le Diocèse de Marseille indique que c’est en décembre dernier que le pape François a reconnu la guérison, finalement miraculeuse, de Maria Grassi, atteinte d’un ulcère ravageur. La procédure de béatification avait commencé pendant la seconde guerre mondiale, relancée ensuite en 2002 par Mgr Bernard Panafieu, alors archevêque de Marseille.
Ce prêtre, un volcan
« Ce prêtre est un volcan », disait de lui le cardinal Panafieu. Une expression qui résume bien la personnalité et la vie de l’abbé Fouque, qui a œuvré « dans un contexte difficile, pour la société et pour l’Église », commente l’Église catholique à Marseille. Attentif à toutes les détresses, l’abbé fonda des œuvres d’assistance pour enfants, jeunes et handicapés, dont certaines existent encore aujourd’hui. L’Association Fouque, mise en place par l’abbé en 1892 sous le nom de l’œuvre de l’Enfance Délaissée, a été reconnu d’utilité publique dès 1898. Aujourd’hui, quelques 650 jeunes sont pris en charge par l’association dans sept établissements spécialisés, tous dotés de structures de formation et d’enseignement pour « épanouir leur personnalité et favoriser leur insertion dans le respect des valeurs civiques et morales ».