Le 11 novembre 2016, Marin, 20 ans, s’était interposé alors qu’un groupe de jeunes prenait à partie un couple de quadragénaires en train de s’embrasser. Il avait reçu plusieurs coups de béquille à la tête et avait été laissé pour mort. Opéré au cerveau, il est resté deux semaines dans le coma. Depuis, il souffre de graves séquelles neurologiques et de lésions importantes, et poursuivait jusqu’il y a peu de temps sa rééducation dans un centre spécialisé en Suisse.
Dans une publication sur son compte de soutien Facebook, il a annoncé qu’il vient de quitter ledit centre car une “forme de stagnation” de son état s’est installée et que les médecins de son centre ont donc estimé qu’il était temps pour lui d’envisager une nouvelle forme de rééducation. Il écrit : “Cette décision fut particulièrement difficile à entendre lorsqu’elle m’a été annoncée, moi qui me bats depuis le début, tellement fort malgré les difficultés, pensant que rien n’est impossible ! […] J’ai donc quitté mon centre de rééducation suisse avant hier”.
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Le procès de son agresseur, auteur des coups de béquille, s’ouvre à Lyon ce mercredi devant la cour d’assises des mineurs (l’agresseur étant mineur au moment des faits, Ndlr). Il se tiendra à huis clos. Marin avait rencontré le pape François le 11 avril dernier. Ils avaient parlé de la vie avec un handicap.
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