Dimanche 14 avril, en l’église Saint-Pierre d’Arène (Nice), une messe solennelle a été célébrée pour l’installation d’une mèche de cheveux de saint Jean Paul II.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Dimanche, l’église de la capitale azuréenne était bondée. À tel point que plusieurs personnes ont été contraintes de rester debout durant la célébration. Une mèche de cheveux de Karol Wojtyla, saint Jean Paul II, canonisé en 2014, est désormais gardée dans un reliquaire fabriqué en Pologne à partir d’un moulage de ses mains. Une fresque a récemment été réalisée autour de l’autel de l’église de la rue de Buffa. On y trouve six portraits en pied de figures de l’église contemporaine, dont celui de saint Jean Paul II, mais aussi saint Jean XXIII ou encore le père Jacques Hamel.
Les reliques, une manière de louer Dieu
Petit rappel sur les reliques : le Catéchisme de l’Église catholique pour les jeunes reconnaît que « vénérer des reliques relève d’un besoin que les hommes ont naturellement de témoigner respect et dévotion à certains saints. On vénère convenablement les reliques des saints, si, dans le don de leur vie à Dieu, on loue l’action de Dieu lui-même » (Youcat, n° 275). Vu la popularité du saint polonais, sa sainte tignasse risque certainement d’attirer les foules.
Lire aussi :
Pourquoi la vénération des reliques connaît un renouveau dans l’Église
Le célébrant a rappelé “l’humilité” et “l’humanité” de Jean Paul II
Le souvenir de Karol Wojtyla, décédé en 2005 à 84 ans, est en effet encore très vivant. La messe était présidée par Monseigneur Mokrzycki, archevêque de Lviv (Ukraine) et ancien secrétaire particulier du pape polonais. D’après Nice Matin, le célébrant, qui l’a bien connu, a évoqué durant l’office sa “simplicité”, sa “foi”, sa “profonde spiritualité”, son “humilité” et son “humanité”. Gil Florini, curé de la paroisse, s’est quant à lui réjoui du “témoignage de cet homme qui a vécu au plus près de Jean Paul II pendant les neuf dernières années de sa vie”, qu’il a qualifié de “moment fort”.