Parfaitement conservée, une horloge solaire, réalisée par le père Jean Bonfa, témoigne des avancées scientifiques des jésuites à la fin du XVIIe siècle.
Le carême touche à sa fin.
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« Pour le temps présent et l’éternité », peut-on découvrir, inscrit en latin, sur un des murs accueillant cette surprenante horloge solaire. Cachée au cœur du lycée Stendhal de Grenoble, elle fait la fierté des professeurs et des élèves. Réalisée en 1673 par le père jésuite Jean Bonfa – à l’époque où il s’agissait encore d’un collège jésuite – l’horloge, réalisée à la fresque, couvre 100m2 de murs et de plafonds et fonctionne encore parfaitement !
Comment fonctionne-t-elle ?
L’horloge consiste en un ensemble de fresques peintes sur les murs et le plafond de l’escalier qui sépare le premier du deuxième étage. Entre les deux étages, un palier accueille des fenêtres par lesquelles traverse la lumière du soleil. Le système est très simple : le père Bonfa a positionné sur la bordure des fenêtres, orientées sud, deux petits miroirs afin que le soleil puisse se réfléchir et projeter ses rayons sur le mur, là où se situe le cadran solaire. Le soleil projette ainsi une tâche lumineuse sur le plafond de l’escalier pour indiquer l’heure.