Les distractions que nous connaissons tous dans la prière ne sont pas toujours à blâmer. Au contraire, elles parlent de nous et témoignent souvent de nos tracas, de nos préoccupations du quotidien, des soucis du moment, des personnes à qui nous pensons (en bien ou mal d’ailleurs) … Mais qu’en faire à l’heure où l’on se veut tout entier disponible au Seigneur, prêt à faire la paix en son âme ?
Tous ces petits égarements sont un moyen de relire sa journée et doivent être des intentions de prière que l’on remet simplement à Dieu. Aimer Dieu c’est aussi aimer l’autre et les choses de la vie, vouloir en tirer le Bien, malgré nos faiblesses et nos petits manquements.
Ce collègue, cet ami qui m’a énervé aujourd’hui, que dois-je en faire lorsqu’il me revient à l’esprit dans l’intimité de ma prière ? En rejeter la pensée ? Prier pour lui et demander de la bienveillance à son égard ?
« L’amour est l’unique révolution qui ne trahit pas l’homme » (Jean Paul II).
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