Si prier au quotidien est un exercice bien difficile, prier sans s’égarer dans le fil de ses pensées, sans faillir devant la fatigue l’est encore plus. Pourtant, les distractions que nous connaissons tous dans la prière ne sont pas absolument mauvaises, mais il faut les orienter. Comment les appréhender, en faire des appuis pour tendre vers Dieu et faire la paix en son âme ?
Par elles, nous réalisons quelles sont nos préoccupations premières, les soucis de notre vie, les personnes à qui nous pensons et malgré nous, dans l’égarement à la prière, nous apprenons à mieux nous connaître. Cela nous permet de nous présenter humblement, en vérité, comme un enfant confiant envers la bienveillance de ses parents, au Père qui s’abaisse à nous.
L’espérance et la foi se nourrissent de l’abandon au Père. Alors, que faut-il tirer de ces petites distractions qui disent la vérité de notre personne et nous invite à l’abandon ?
“Dieu attend là où sont les racines” (Rainer Maria Rilke)
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