C’est une nouvelle qui en réjouira plus d’un. L’acteur Jean Dujardin a annoncé le projet d’un troisième volet d’OSS 117. Encensés par la critiques, les deux premiers opus ont touché le cœur de nombreux Français. Retour sur un phénomène fédérateur.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
“Une dictature c’est quand les gens sont communistes, déjà. Qu’ils ont froid, avec des chapeaux gris et des chaussures à fermeture éclair. C’est ça, une dictature, Dolorès”, “D’ailleurs, ne dit-on pas qu’une femme qui éclabousse un homme, c’est un peu comme la rosée d’une matinée de printemps. C’est la promesse d’une belle journée et la perspective d’une soirée enflammée”… réparez-vous, Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, va reprendre du service !
“OSS me manque un peu, il devrait revenir, normalement”
Invité de l’émission “Quotidien”, Jean Dujardin, qui interprète avec brio un agent secret français des plus originaux et farfelus, a confirmé officiellement le projet d’un troisième film OSS 117. “OSS me manque un peu, il devrait revenir, normalement”, a d’abord lancé l’acteur devant Yann Barthès avant de confirmer qu’il y aura bien un troisième volet.
Hier soir dans #Quotidien, Jean Dujardin a révélé qu'il y aura un 3ème volet de #OSS117 😁 Regardez la séquence ▶️ pic.twitter.com/IGB0LwVEPc
— Jean Dujardin (@FanJeanDujardin) February 6, 2018
Sorti en 2006, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions, premier volet de la franchise librement adaptée par Michel Hazanavicius de la série littéraire du même nom de Jean Bruce, avait attiré plus de 2,3 millions de spectateurs en salles et avait été encensé par une critique enthousiaste. Trois ans plus tard, en 2009, c’est au tour d’OSS 117 : Rio ne répond plus de sortir dans les salles obscures. Et le succès est une nouvelle fois au rendez-vous : le film comptabilise 2,5 millions d’entrées. Célébré — une nouvelle fois — par la critique, le long-métrage a notamment décroché le César des meilleurs décors et celui des meilleurs costumes en 2010. Et quand l’un des deux opus est diffusé sur petit écran, c’est l’assurance de rassembler entre 1,5 et 2,4 millions de téléspectateurs.
Un humour décalé et troisième degré
Mais pourquoi un tel engouement pour les aventures de cet agent secret français prétentieux, misogyne et xénophobe ? Parodiant à merveille le film d’espionnage traditionnel, OSS 117 raconte l’histoire d’Hubert Bonisseur de La Bath, un citoyen français travaillant pour les services secrets de son pays sous les présidences de René Coty et du général de Gaulle. Inconditionnel d’OSS 117, Nicolas, 22 ans, apprécie ce personnage haut en couleur. “Espion franchouillard, conservateur avec quelques tendances racistes et sexistes, Hubert Bonisseur de La Bath est un personnage que l’on savoure pour sa délicieuse intolérance et la manière dont il incarne tous ces clichés. Et puis, s’il est souvent pris pour un imbécile, il arrive systématiquement à ses fins”, souligne le jeune homme.
Avec son côté “série B” assumé, OSS plaît pour son humour décalé et troisième degré qu’incarnent parfaitement les répliques savoureuses d’Hubert Bonisseur de La Bath. Enfin n’oublions pas que le rire, qu’il soit provoqué par un humour simple, spontané, grotesque ou absurde, est essentiel pour retrouver cette joie du cœur et de l’esprit essentielle à une vie heureuse… En attendant le nouvel OSS 117, (re)découvrez ci-dessous les bandes-annonces des deux premiers opus.