Pourquoi la souffrance ? Pour appréhender cette question e père Nathanaël Garric, membre de la communauté de l’Emmanuel et responsable du secteur Jeunes d’Aix-en-Provence, donne dans une petite vidéo des éléments qui aident à entrer dans le mystère de la souffrance.
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« Si je fais l’expérience du mal, c’est que Dieu n’existe pas » ? Le père Garric s’empresse de contourner le piège de cette question en répondant par une pirouette qui introduit sa démonstration : « Si Dieu n’existe pas, d’où vient le Bien ? ». Son but ? Faire comprendre que la coexistence de Dieu et de la souffrance ne rend pas Dieu responsable du mal. « La souffrance n’a pas de sens », affirme le jeune prêtre : lui chercher une justification c’est se faire une idée fausse d’un Dieu punisseur, violent, ou même sadique.

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La Genèse nous le raconte : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Gn, 1.31), et le père Garric insiste : le mal ne naît pas de Dieu. Il ne naît pas non plus de l’homme seul. C’est sa libre collaboration avec le Serpent qui l’enchaîne au péché.
On peut reprocher à Dieu de ne pas supprimer le mal, d’être insensible ou même sadique. C’est se méprendre sur les intentions de Dieu, qui s’applique à retourner le mal pour en faire « le lieu de l’expérience du Bien ». La mort sur la croix est le signe de l’immense compassion divine, celle d’un Dieu qui vient habiter la souffrance humaine en tant que « père, un père plein de compassion pour nous », souligne le père Garric pour conclure.