Le voyage apostolique du pape François au Pérou va débuter sur les chapeaux de roue : dès le lendemain matin de son arrivée, il s’envolera de nouveau pour se rendre à Puerto Maldonado, dans la forêt amazonienne. Matsigenka, Arembut, Machirenga : trois ethnies indigènes d’Amazonie dont des représentants témoigneront, chanteront ou danseront devant le le Souverain pontife. Une rencontre ardemment désirée par celui-ci et qui ouvrira la première porte vers le synode de 2019 sur l’évangélisation des peuples d’Amazonie.
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Le drame de la déforestation de l’Amazonie sera également l’occasion pour l’auteur de l’encyclique Laudato Si’ d’appeler une nouvelle fois à prendre soin de la ‘maison commune’. D’autant plus que les terres et les sources de Puerto Maldonado sont contaminées par des hauts taux de mercure, à cause de l’orpaillage. Cette prospection illégale de l’or cause aussi des drames humains, avec des trafics de personnes et une exploitation, notamment d’enfants.
L’environnement à Trujillo
Le sujet de l’environnement reviendra le 20 janviers lors de la visite à Trujillo, sur la côte Pacifique. Cette ville a en effet été dévastée en mars dernier par des inondations dues au phénomène maritime El Nino, particulièrement fort l’an dernier.
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A Lima, la capitale, le pape François pourrait s’attarder sur le problème de la corruption. Un problème prégnant au Pérou, dont 5cinqanciens présidents sont actuellement en prison, condamnés pour de tels faits. Deux autres sont en fuite. C’est de plus une thématique particulièrement importante pour le pontife actuelle. En juin dernier, le Vatican avait ainsi annoncé réfléchir à une éventuelle excommunication des personnes condamnées pour corruption.
Une visite pastorale avant tout
Des thèmes variés donc mais qui ne doivent pas faire oublier que le chef de l’Eglise catholiques vient avant tout se rendre en visite pastorale auprès des brebis de son troupeau. Le pape célébrera ainsi deux messes devant des foules ainsi qu’une cérémonie mariale, en l’honneur de la Vierge de la Porte. Durant celle-ci, le pontife couronnera une effigie de la Reine des reines. De plus, il se recueillera devant les reliques des saints péruviens, qui ont très tôt pris la défense des indigènes.
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En tout cas, le Pérou ne cache pas son enthousiasme de recevoir sur son sol le successeur de Pierre : dès que l’avion papal est entré dans l’espace aérien péruvien, quatre avions de chasse sont venus l’escorter jusqu’à sa destination. Privilège rare qui témoigne de la joie du pays, jusqu’à ses dirigeants ! Et le long du trajet de la papamobile de l’aéroport jusqu’à la nonciature, des milliers et des milliers de personnes se pressaient pour voir celui que tout un pays reçoit avec tant d’allégresse.
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