“Pape François, les prochaines bombes viseront ta soutane”. Voilà le message retrouvé ce vendredi matin à l’aube à Sainte-Elisabeth-de-Hongrie, une église d’Estacion Central, un quartier de la capitale. Le sanctuaire figure parmi les quatre édifices religieux visés par des attaques, dont certaines avec des engins incendiaires. À Sainte-Elisabeth-de-Hongrie, la porte en bois et les vitraux ont été endommagés.
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Ces attaques ont été menées au quatre coins de la ville. Ainsi, la chapelle de Recoleta, au nord a également été visée tout comme un bâtiment religieux dans l’est de la capitale. Une quatrième attaque a pu être déjouée selon la rédaction espagnole d’Aleteia . Pour l’heure, ces actions n’ont pas été revendiquée. “On pense qu’il pourrait s’agir de groupes anarchistes” a indiqué aux journaliste le commandant de la police chilienne, Gonzalo Araya. Le contenu somme toute assez confus du message laissé à Sainte-Elisabeth-de-Hongrie le laisse suggérer.
@RoloHahn este panfleto en la iglesia emanuel en recoleta pic.twitter.com/zUsO5rMUGb
— Claudio Mancilla (@ClaudioManci10) January 12, 2018
La présidente Michelle Bachelet a rapidement réagit à ces attaques, soulignant que “ce qui s’est passé hier est très étrange, car il ne s’agit pas d’un groupe en particulier”. Le gouvernement chilien devrait demander l’ouverture d’une enquête. Il a annoncé vouloir renforcer la sécurité devant les lieux de culte alors que le pape François doit débuter un voyage apostolique au Chili à partir du 16 janvier.