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Tout ce qu’il faut savoir avant de partager une bûche de Noël

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Marie Le Goaziou - publié le 19/12/17

Aujourd’hui, la bûche de Noël est le dessert traditionnel du réveillon… Mais c’est une tradition très récente, que l’on doit à la disparition des cheminées... Cela ne l’empêche pas d’être porteuse de symboles.

Noël, qui se tient à la même période que le solstice d’hiver, rassemble de nombreux rituels liés au feu, à la lumière qui revient, à l’espérance nouvelle. Aussi, la tradition de la bûche est souvent associée à des rites de protection du foyer, et donc de la famille, tout comme aux espoirs de bonnes récoltes et d’abondance. Point central d’une maison, le foyer a toujours rassemblé les générations. Aussi pour faire la fête, surtout en période d’hiver, c’est forcement autour de la cheminée qu’on se rassemblait !

Le choix du bois

Donc pour faire la fête, il faut faire un feu, et pour la veillée de Noël, on plaçait dans l’âtre une très grosse bûche qui devait brûler lentement. Certains disaient même qu’il fallait qu’elle brûle jusqu’à l’Épiphanie, mais cela semble impossible, et au moins trois jours pour d’autres… Mais les plus réalistes disent qu’elle devait tenir au moins toute la nuit de Noël.

Le maître de maison choisissait en général une grosse bûche de chêne ou de bois fruitier car ces bois sont parfaits pour faire des étincelles, et on pensait que plus ces dernières étaient hautes… meilleure serait l’année à venir !

Le rituel de l’allumage

Pour donner un sens à ce feu particulier de la veillée de Noël, certains rituels se déroulaient selon les familles. Généralement, c’est le maître de maison qui allumait le feu après avoir béni la bûche à l’aide d’un rameau de buis bénit lors de la fête des rameaux précédente. On arrosait aussi le bois d’un peu de lait de miel ou de vin cuit pour implorer une protection sur la maisonnée, on conservait les tisons comme paratonnerre et on dispersait les cendres dans les champs pour fertiliser la terre.

La disparition des cheminées

Tous ces rites, malgré les variantes dues aux régions ou aux familles se déroulaient depuis des siècles, jusqu’à la disparition des grands âtres et l’apparition des poêles en fonte à la fin du XIXe. On a vu alors apparaître sur les tables de Noël une petite bûche de bois, parfois rehaussée de chandelles et de verdure comme décoration, mais surtout, on a imaginé un dessert qui reprendrait tous ces symboles : la bûche ! Ce gâteau a commencé à se servir vers 1870.

La recette traditionnelle de la bûche de Noël

On dit que le premier à l’avoir fabriquer serait le pâtissier de La Vieille France, pâtisserie qui se trouvait rue de Bucci à Paris, mais il semble qu’une recette similaire se faisait aussi en Poitou-Charente. Toutefois, c’est seulement en 1945 que la bûche de Noël fut présentée sous la forme que nous la connaissons aujourd’hui, à savoir un biscuit génoise, sur lequel était étalée de la crème au beurre parfumée au café ou au chocolat, qu’on roulait ensuite pour lui donner la forme d’une bûche, qu’on recouvrait ensuite d’une fine couche de crème au beurre. Ensuite chacun le décorait selon ses goûts… Champignons de meringue, feuilles de houx, petits personnages, etc.

Aujourd’hui, on lui préfère souvent des bûches plus légères, en mousse de fruits ou glacées… Qu’importe les goûts, pourvu qu’on la partage dans l’esprit de Noël !

Tags:
Noël
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