Réveille-nous, Seigneur, décide-nous à préparer les chemins de ton Fils, afin que par le mystère de sa venue, nous puissions te servir d’un cœur purifié.
Avoir une panne de réveil ! En général, cela déclenche une certaine agitation. Vite il faut rattraper le temps perdu ; vite il faut sauter dans le premier vêtement, vite il faut avaler un café brûlant, vite il faut rattraper le métro. Agitation qui ne dispose pas à être attentif à ceux qui nous entourent. Leur présence, au contraire, est un obstacle dans cette course folle, et ils suscitent agacement et contrariété. Que des enfants surviennent avec une question, ce n’est pas le moment ; qu’un mendiant se fasse plus insistant, il est ignoré ; qu’un passant nous demande son chemin, il risque d’être éconduit.
La collecte de ce jour demande au Seigneur de nous réveiller, en vue de le servir d’un cœur purifié. Être réveillé comme le fut Joseph après le songe dans lequel l’ange l’enjoint de prendre Marie chez lui et d’accueillir l’enfant qui naîtra d’elle (Mt 1, 20-24), ou encore après le songe qui l’invite à protéger l’enfant et sa mère de la menace du roi Hérode (Mt 2, 13-14). Nulle agitation dans ces deux épisodes mais le calme de la nuit, propice au discernement et au sommeil du juste permet au réveil d’agir dans la docilité au service du projet divin.
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La fête du jour