À cette question posée par le Pape lui-même, il ne suffit pas de répondre qu’il s’agit d’un précepte de l’Église”. “Nous, chrétiens, avons besoin de participer à la messe dominicale parce que c’est seulement avec la grâce de Jésus, avec sa présence en nous et entre nous, que nous pouvons mettre en pratique ses commandements”.
“Comment pouvons-nous pratiquer l’Évangile sans puiser l’énergie nécessaire pour le faire, dimanche après dimanche, à la source inépuisable de l’Eucharistie ?”, a-t-il poursuivi.
“C’est la messe qui fait le dimanche chrétien !”, s’est encore exclamé le pontife, regrettant que les sociétés sécularisées aient perdu le sens chrétien du dimanche, “illuminé par l’Eucharistie”. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, il est nécessaire de “raviver cette conscience”, pour retrouver le sens de la fête, de la joie, de la communauté paroissiale, de la solidarité également.
Le repos dominical est un apport “spécifique” du christianisme, a enfin remarqué le successeur de Pierre. Cela n’existait pas dans les premiers siècles. Aujourd’hui, ce repos du corps et de l’esprit est “quasi-universellement” admis.