Tu as promis, Dieu tout puissant, d’envoyer un sauveur à tous les peuples de la terre ; donne-nous la grâce d’attendre dans la joie le jour glorieux de ta naissance.
Dans une boulangerie, un calendrier de l’Avent, constitué de petits boîtes en cartons contenant probablement quelques sucreries, est présenté avec cette annonce : « Pour patienter avant Noël ». Pourquoi ce verbe patienter me paraît inapproprié ? Si la patience est une vertu et une qualité, elle suppose que le temps pendant lequel elle s’exerce est un désagrément. Il convient de faire passer le temps, ou de le tuer. C’est ce qu’on fait en général en feuilletant distraitement un magazine chez le coiffeur. Patienter suggère une certaine passivité.
Le verbe attendre est plus approprié à l’Avent, car il suppose un dynamisme, une tension vers ce qui doit advenir. Il est associé à la promesse d’un événement dont la joie se fait déjà ressentir. « Attendre dans la joie » correspond bien à la situation du chrétien tourné vers la venue du Christ.
Les quelques friandises proposées dans le calendrier de l’Avent de cette boulangerie font pâle figure à côté de la joie que l’enfant de la crèche nous communique déjà.
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