Déploie, Seigneur, ta puissance, soutiens-nous de ta force afin que le salut retardé par nos fautes soit hâté par l’indulgence de ta grâce.
« Que diable allait-il faire dans cette galère ». Dans la pièce de Molière, Les fourberies de Scapin (Ac. II, sc. 7), la lamentation répétée de Géronte à l’annonce de l’enlèvement de son fils, lui paraît suffisante pour conjurer le sort, et repousser l’échéance du règlement d’une rançon. L’effet comique vient de la répétition de cette formule, et de son évidente inefficacité. Il arrive que nous nous mettions nous-mêmes dans de telles situations, pensant qu’un retour en arrière suffirait à résoudre un problème alors que ne nous ne faisons que retarder la possibilité d’une solution.
Sur le plan du salut, le péché conduit à cette sorte de rétropédalage. Jésus est sauveur, en lui Dieu ne revient pas en arrière, mais assume les fautes commises par l’humanité pour les racheter. Attendre sa venue dans le temps de l’Avent, c’est aussi regarder en face son propre péché pour demander sa miséricorde.
Pour découvrir les retraites en ligne, cliquez-ici.
L’Œuvre des vocations prend en charge les frais liés à la formation des séminaristes. Soutenez la formation des prêtres d’Île-de-France.
La fête du jour