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Et si vous disiez « oui » plus souvent ?

JEUNE FEMME LES POUCES EN L'AIR

© Shutterstock

Chloe Langr - publié le 21/08/17

N'ayez pas peur de montrer votre engagement à vos amis et à vos êtres chers en employant plus souvent ce mot de trois lettres !

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Quand on vous invite à un événement sur Facebook, vous avez plusieurs options pour répondre. Vous pouvez dire « j’y vais », « je n’y vais pas », ou « peut-être ». Alors, quand vous planifiez vos événements du mois, il peut s’avérer plus facile de répondre par défaut « peut-être » plutôt que « oui ». Après tout, c’est plus pratique de garder ses options ouvertes…

Mais quand vous évitez de vous prononcer, vous tombez dans la culture actuelle du non-engagement. Et à cause de cette culture du non-engagement, les gens ont non seulement des difficultés à dire « oui », mais ils en ont encore plus à organiser des événements.

Comment cuisinez-vous un dîner pour dix personnes qui viendront ou ne viendront peut-être pas ? Quand vous invitez des personnes à dîner dans votre restaurant préféré, pour combien de personnes réservez-vous ? Pour les quatre personnes qui ont dit « oui » ou pour les six qui ont répondu « peut-être » ?

En outre, à un niveau encore plus profond, la peur de l’engagement encourage également le manque d’intention dans nos relations directes. Nous nous sommes habitués à être évasifs, nos « peut-être » peuvent affecter la manière dont nous répondons aux demandes de nos amis et êtres chers, que ce soit sur internet comme dans la vie de tous les jours.

Mais alors comment faire reculer ce désengagement, et comment re-établir des rapports intentionnels avec nos amis et notre famille ? Le Dr Clifford Lazarus, psychologue clinicien à l’Institut Lazarus, a montré qu’un simple mot pouvait rendre nos relations bien plus étroites. Lequel ?

« L’une des meilleures façons de favoriser la proximité et les sentiments positifs dans les relations avec nos proches est d’utiliser un mot simple autant que possible, et ce mot est oui », écrit le Dr Lazarus. « Je suis impressionné par le nombre de personnes qui ne répondent pas automatiquement par « oui » quand on leur demande de faire quelque chose pour leurs proches. Ils restent souvent évasifs en répondant « peut-être », « on verra », « je ne suis pas sûr », ou donnent une réponse similaire. »

Voici trois conseils du Dr Clifford pour intégrer le « oui » dans nos relations :

1. À moins qu’il y ait une bonne raison de ne pas le faire, répondez par un « oui » franc et définitif

En répondant par « peut-être » ou « on verra », on attribue une valeur à la demande de notre proche. On lui dit que sa demande n’est pas assez importante pour qu’on prenne du temps ou qu’on s’arrange pour l’honorer. Donc si une personne est importante à vos yeux, prenez du temps pour accéder à ses demandes, et dîtes-lui « oui ». « Quand un proche vous demande de lui rendre service ou de simplement l’aider, à moins d’avoir une très bonne raison de dire « non », la seule réponse sensée est de lui répondre « oui », « bien sûr », « pas de problème », ou toute autre réponse affirmative », déclare le Dr Clifford. Quand vous répondez par « peut-être », vous insinuez que si on vous propose quelque chose de mieux, vous ne serez pas là.

2. Pas intéressé ? Proposez d’autres options

Le Dr Lazarus affirme que ce type de réponses confirme la valeur d’une relation. « Si votre conjoint vous propose une activité que vous n’avez pas très envie de faire, plutôt que de lui répondre « non », suggérez une alternative qui pourrait vous plaire à tous les deux. » Donc si votre ami vous propose d’aller voir un film qui ne vous intéresse pas, au lieu de décliner l’invitation et de ne pas passer de temps ensemble, proposez-lui un autre film.

3. Le moment est mal choisi ? Trouvez un autre moment pour reparler du problème

« Si vos proches veulent vous parler ou vous demandent de faire quelque chose pour eux et que vous êtes occupé, plutôt que de répondre « nous pouvons en reparler plus tard », ou « je le ferai à un autre moment », précisez exactement quand vous serez disponible pour parler ou faire la tâche requise », suggère le Dr Clifford.

Il en va de même pour les demandes désagréables. Si vous êtes en train de faire quelque chose et que votre conjoint vous demande de plier le linge, il/elle n’appréciera probablement pas que vous ne répondiez que « non ». Mais si vous répondez « dès que j’aurai fini de faire ça, je vais m’y mettre », il/elle comprendra que vous dîtes « oui » et que vous le ferez dès que vous serez disponible.

Dire « oui » et donner des réponses intentionnelles à vos proches est un moyen simple mais efficace d’encourager le rapprochement et une bonne communication. Engageons-nous tous à être plus responsables et intentionnels dans nos relations.

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