Antoine Besson, d’Enfants du Mékong, adresse un dernier message aux lecteurs d’Aleteia avant les vacances d’été. Voici venue la fin de l’année. Le moment de se dire au revoir le temps d’une pause estivale, pour mieux se retrouver en septembre prochain. À cette occasion, je voudrais vous remercier pour votre patience et votre écoute. Il n’est pas toujours facile de prendre la parole pour porter dans notre société un message différent.
Inviter toujours davantage à se mettre à l’école des pauvres n’est pas aisé. Choisir de mettre en lumière le bien et le beau dans le monde plutôt que les injustices et la misère n’est pas toujours compris quand on est une ONG de développement. Rappeler sans cesse que la moindre action individuelle, un simple don, un simple mot, a un réel impact sur le terrain quand l’ONU dépense des milliards dans le monde n’est pas toujours entendu. Faire l’apologie de la joie et de l’espérance est toujours une gageure !
À ce titre, vos appels et vos mots à Enfants du Mékong, tout au long de l’année nous confortent toujours et nous réconfortent souvent. La générosité avec laquelle vous répondez présent lorsque nous lançons un appel au secours, d’un filleul malade ou pour une école à construire, est merveilleuse. Votre promptitude à vous réjouir de l’engagement des jeunes en France et des réussites des enfants d’Asie est aussi une leçon merveilleuse. La joie et la beauté qui nous nourrissent chaque jour et nous font avancer ne sont pas le propre de l’Asie. Cette motivation, nous la trouvons aussi ici, en France, grâce à vous.
Merci donc pour ces moments de partages et n’hésitez pas, cet été, à prendre le temps de faire vivre cet élan pour la joie que nous avons cultivé chaque vendredi ici. À questionner votre rapport au monde, au pauvre, à l’autre, non pas pour le plaisir de l’introspection ou pour pointer d’un doigt accusateur vos faiblesses mais au contraire pour vous réjouir avec nous du bien qui a été fait et de celui qui peut encore être fait. Et pouvoir transformer cette énergie positive en action. Nous sommes ce que nous faisons, vous êtes des porteurs d’espoir !