Epuisement, stress, pleurs, troubles alimentaires… On a toutes connues au moins l’un de ces symptômes. Mais quand plusieurs s’installent en même temps, il faut se poser la seule bonne question : n’est-on pas à la limite du burn out ?
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Il semblerait que les mères portent en elles le gène du sacrifice, et qu’elles exigent énormément d’elles-mêmes. Cela conduit souvent à une souffrance intérieure et à un épuisement émotionnel et physique, appelé syndrome du burn out.
Dans son ouvrage, Le burn out : Une maladie du don, paru aux éditions de l’Emmanuel en 2015, le prêtre, médecin, docteur en théologie et en philosophie Pascal Ide, donne des clefs pour reconnaître et comprendre le burn out et ensuite le soigner.
Le burn out se manifeste quand le corps est soumis à un stress intense et à un manque de repos, pendant une longue période. Ce syndrome ne concerne pas seulement les mères, mais toute personne travaillant dans des situations très stressantes et exigeantes.
Les personnes exerçant des fonctions naturellement généreuses : Soignants, éducateurs, prêtres et… mères de famille, seraient, selon les chercheurs, les plus touchées par cette maladie. Faudrait-il alors cesser de “donner de sa personne” ? Loin de renoncer à aider les autres, Pascal Ide propose dans son livre des exercices concrets non pas pour apprendre à moins donner mais pour mieux donner.
Une mère sujette à ce syndrome se sent tout le temps déprimée et fatiguée, et ressent de la tristesse 24 heures sur 24. Si elle ne demande pas de l’aide à son entourage, elle peut vite perdre la capacité de profiter de la vie et des bons moments en famille et… perdre pied tout simplement.
Si vous cochez plusieurs cases, attention, vous souffrez peut-être de burn out :
1. Je ne veux pas sortir de mon lit. Je suis encore plus fatiguée qu’hier soir.
2. Je ne veux rien faire. Je n’ai goût à rien.
3. J’ai mille choses à faire, mais je suis épuisée. Je n’ai même pas le courage de prendre ma douche.
4. J’enclenche le pilotage automatique. Je fais tout machinalement.
5. C’est toujours moi qui doit tout faire.
6. Personne ne m’aide, et je n’ai pas la force de continuer ainsi.
7. Je pourrais dormir debout.
8. Tu pleures encore ? Je ne veux/peux pas me lever du canapé.
9. J’ai l’impression que tout le monde est heureux, sauf moi.
10. Si je suis aussi fatiguée, c’est parce que je ne suis pas une bonne mère.
11. Sans café, je suis incapable de travailler.
12. Ce soir, je voudrais me coucher tôt, mais je sais déjà que ce sera impossible.
13. Je dois trouver un peu de temps pour une petite sieste, même juste cinq minutes.
14. Et si je laissais les enfants devant la télévision pour que je puisse me reposer ?
15. Je ne me souviens plus ce que c’est d’être tranquille.
16. Je ne veux pas me lever de nouveau au petit matin. Je n’en peux plus !
17. Je suis un zombie.
18. Je ne suis pas capable de bien faire les choses.
19. Je ne sers à rien.
20. Les autres mères sont meilleures que moi.
21. Je me sens absorbée, esclave, sans liberté.
22. Je sens que cette vie n’est pas pour moi.
23. J’aime mes enfants et mon conjoint, mais je suis constamment en colère contre eux.
24. Je veux être heureuse, mais quelque chose en moi m’y empêche.
25. Je veux avoir un cœur bon, mais je ne sais pas comment m’y prendre.
Si vous pensez souvent ainsi, rappelez-vous que nous ne devons pas nous mettre la pression pour être des mères parfaites. La perfection est un concept subjectif. La priorité, c’est d’être heureuse. Avec vos vertus, vos talents, vos qualités et même avec vos défauts, vous serez parfaite pour vos proches et pour les personnes qui vous aiment ! Et… quand maman va, tout va !
> Cet article est une traduction de la version italienne d’Aleteia