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Comment faire face à la maladie d’un enfant ?

MERE ET FILLE A L'HOPITAL

© Shutterstock

Fabiana Santos - publié le 10/07/17

C'est un témoignage de maman au chevet de sa fille. Un message d'amour, de foi et d'espérance que partage Fabiana, journaliste pour la version portugaise d'Aleteia.

Depuis que j’ai commencé à écrire mon blog, Tudo sobre minha mae, avec mon amie Camila, nous avons essayé de partager le meilleur de nos expériences, lectures, ainsi que les leçons que nous avons apprises. Nous y mettons tout notre coeur. Je ne vous donnerai pas trop de détails pour le moment, mais ce que je peux vous dire, c’est que je suis assise au chevet de ma fille sur son lit d’hôpital, pendant qu’elle se remet d’une infection, qui, si elle n’avait pas été traitée à temps, l’aurait emportée.

4 choses à faire lorsque nous rencontrons de telles difficultés

Premièrement, et c’est quelque chose que j’ai appris lorsque j’ai perdu mon père : sans notre foi nous ne pourrions pas le supporter. J’ai besoin de croire qu’il y a un pouvoir au-dessus de mon pouvoir de maman, au-dessus du pouvoir de la médecine, pour exaucer ce que je désire le plus : la santé de ma fille. Je ne sais pas ce qu’une personne qui ne croit pas fait dans de telles circonstances. Moi, j’ai besoin de croire en Dieu et de lui dire, « prend ce fardeau car il est trop lourd à porter pour moi ».

La deuxième chose que j’ai apprise,  je l’appellerais la magie de la force. Dieu nous a donné,  à nous, les mamans, une force surnaturelle. (A tous les pères je suis désolée, mais je parle vraiment des mères ici). C’est une source puissante qui nous permet d’être logiques, d’écouter ce que les docteurs disent, de prendre des décisions, de rester éveillée à regarder notre enfant respirer, d’être prête à refouler nos larmes afin de lui montrer notre plus beau sourire lorsqu’il ouvre les yeux, afin de pouvoir lui répéter des milliers de fois combien on l’aime.

La troisième chose importante que j’ai découvert dans le processus, est la réelle importances de chaque chose. C’est un moment durant lequel j’ai l’impression de faire l’analyse poussée des évènements de ma vie. Quelles sont les choses pour lesquelles je me suis inquiétée alors qu’elles n’avaient aucune importance ? Qu’est ce qui compte le plus ? Pourquoi nous plaignions nous autant sans aucune raison valable ? Une fois terminée, je ne veux pas oublier cette expérience parce que j’ai besoin qu’elle ait servi à quelque chose, afin de m’améliorer sur un plan personnel.

La quatrième façon de gérer la maladie d’un enfant est de s’accrocher à un groupe de soutien.  Je sais que beaucoup de personne sont cyniques à propos de ces groupes, mais j’ai réalisé qu’il y a vraiment de bonnes personnes sur terre, prêtes à vous aider. Je peux dire que, même si j’habite en dehors de Brasilia, j’ai construit une base solide d’amis, que je considère presque comme ma famille, et qui m’apporte du soutien.

Aujourd’hui,  tout est possible avec FaceTime, WhatsApp ou Messenger. Chaque message que j’ai reçu a un pouvoir incroyable.  Je ne m’en suis pas immédiatement rendue compte, mais j’ai commencé à cataloguer chacun de mes amis (et les personnes de ma famille qui sont loin) dans des catégories en fonction de mes besoins : j’ai quelqu’un qui m’aide avec des questions pratiques, une autre qui me rappelle ma foi, une encore qui me procure une vision optimiste, une personne qui me fait sourire même en plein tourment…

Je sais que le véritable contact humain est toujours préférable. Mais dans mon cas,  alors que je vis loin de la maison, la technologie m’apporte des messages d’amour, et d’espoir sous la forme de SMS (ou même d’emojis). Vous pourriez penser que c’est une façon un peu folle de recevoir des sentiments aussi nobles, je vous répondrais que cela fonctionne.

Aujourd’hui, un ami cher m’a envoyé un message vidéo, afin que je puisse affronter le prochain challenge avec plus de facilité. Une étreinte aurait-elle été préférable ? Probablement, mais je pense que les preuves de réconfort peuvent venir sous plusieurs formes. Ma foi, ma force, et me concentrer sur ce qui compte vraiment, ainsi que le soutien de tant de personnes chères à mon coeur, sont ce qui m’aide à passer cette rude épreuve.

Fabiana Santos est une journaliste brésilienne, mariée qui vit à Washington. Elle est la mère de Felipe, 12 ans, et Alice, 6 ans,  la magnifique guerrière qui a inspirée ce témoignage. 

> Cet article provient du blog de Fabiana 

Tags:
EnfantsFoi
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