L’Institut politique Léon Harmel a développé un système de e-learning permettant à ses étudiants de suivre leurs cours à distance. Explications. L’Institut politique Léon Harmel (IPLH) propose à ses étudiants une formation à distance : e-learning. Ce système permet aux étudiants de suivre les cours dispensés par l’IPLH via une plateforme. Le module est personnalisé en fonction de la situation des étudiants, les inscriptions ont lieu toute l’année et les cours débutent à tout moment. Les étudiants qui vivent à l’étranger et ceux qui travaillent apprécient particulièrement. En effet, la formation e-learning est compatible avec une activité professionnelle puisque le rythme de travail est défini par l’étudiant. Des prêtres, des mères de famille ou des expatriés suivent cette formation à distance en adaptant les cours à leur rythme de vie. Les masters en bioéthique et en éthique sociale sont proposés en ligne sur une période de deux ans et se terminent par un mémoire. Les apprenants sont évalués en contrôle continu et par deux examens annuels sur table dans le pays où ils vivent, en effet, même les examens sont organisés à distance.
La plateforme numérique permet l’accès aux cours, aux vidéos, à des séminaires et à des forums. Très facile d’utilisation, elle ne requiert aucune compétence particulière en informatique. Elle est équipée d’une messagerie électronique afin de communiquer avec son tuteur, les professeurs et les autres étudiants. Tous les documents et les livres à lire sont sur la plateforme afin de faciliter l’accès à la formation. L’apprentissage en ligne de l’IPLH est gage de facilité et de souplesse. Le cours d’expression orale par exemple est dispensée aux étudiants sur Skype et s’adapte en fonction des besoins de chacun dans son cadre de vie professionnelle.
Le tuteur a un rôle fondamental dans l’apprentissage à distance, il facilite la formation, il agit comme un médiateur. Sa mission est d’accompagner et de valoriser les étudiants. Il évalue le travail et il invite chacun à avancer. Sur la plateforme, les étudiants sont encouragés et soutenus, le tuteur à distance indique la méthodologie à suivre et aide à identifier la progression. La communication entre le tuteur et l’apprenant peut se faire par Skype, messagerie interne ou par e-mail. L’IPLH met l’accent sur une relation de confiance afin que le tuteur puisse aider l’étudiant à trouver son rythme et à être autonome.
Les étudiants en e-learning sont francophones et un tiers vient du monde entier (Cameroun, Burkina-Faso, Haïti, Nouvelle-Calédonie, Thaïlande…). Dans certains pays, la connexion internet n’est pas aisée, l’IPLH s’adapte aux contraintes de temps et aux difficultés : le décalage horaire, les intempéries. Certains étudiants africains font des kilomètres pour rejoindre un point de connexion, les élus ont un emploi du temps chargé à certaines périodes de l’année, aussi l’IPLH ajuste la formation au regard de chaque situation personnelle et professionnelle.
Les États-Unis sont précurseurs dans la formation en ligne, plus de la moitié des diplômés américains le sont à distance, tandis qu’en France le système ne se développe considérablement que depuis cinq ans. “Aujourd’hui, il y a une volonté de s’ouvrir et de développer cette formation avec l’Afrique” explique Jean Soubrier, “la doctrine sociale de l’Église nous engage à aller en Afrique”.
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Témoignage d’Anne-Claire Langlois, tuteur des étudiants en e-learning :
“À l’IPLH, nous avons le souci de l’échange et du dialogue. Nous encourageons l’ouverture aussi bien en ce qui concerne nos intervenants que nos étudiants. Dans l’entreprise et dans le milieu médical en particulier, les professions sont cloisonnées et hiérarchisées, or à l’IPLH les promotions rassemblent des médecins, des infirmiers, des chercheurs, des élus, des prêtres. Cette diversité entraîne beaucoup d’échanges et de générosité. C’est une communauté d’étudiants qui se portent aussi dans la prière. La formation à distance proposée par l’IPLH est une formation longue sur deux années, c’est un accompagnement qui permet de faire des découvertes, de prendre le temps, c’est une grande respiration pour l’intellect. Dans une société de l’immédiat comme la nôtre, prendre du temps pour soi pour apprendre est précieux.”
Témoignage Bénédicte de Tugny, qui a suivi la formation de sciences politiques en e-learning :
“Avant de suivre la formation à l’IPLH, je travaillais dans les assurances et je ressentais le besoin de me former de façon chrétienne. Lorsque j’ai découvert l’IPLH, j’ai choisi le master en sciences politiques car le programme me passionnait, et le module e-learning pour pouvoir continuer à travailler. J’avais soif de former mon esprit et de développer mes capacités. Mon travail ne m’apportait pas de satisfaction, je voulais apprendre davantage. La mondialisation, les sciences sociales, la communication, le leadership, autant de sujets passionnants que j’ai eu plaisir à étudier. L’IPLH a répondu à ma soif d’apprendre et de découvrir. Avec le e-learning, la communication est très facile avec les professeurs et avec son tuteur. Nous avons aussi des contacts avec les autres étudiants. Ce qui a été le plus difficile pour moi c’est la rédaction du mémoire à une période importante de ma vie. C’est au cours de la rédaction de mon mémoire que j’ai décidé de réorienter ma carrière professionnelle. Mon sujet était : “Peut-on penser une pédagogie à l’école primaire qui favorise l’accomplissement de chaque enfant ?”. J’ai monté mon entreprise afin d’aider les enfants en difficulté scolaire. C’est bien d’écrire, mais je ressentais le besoin de mettre des choses en place. Le suivi dans la rédaction du mémoire est remarquable, Anne-Claire Langlois a été d’une aide précieuse dans l’accompagnement et l’encouragement. L’IPLH a confirmé mon choix de reconversion professionnelle au service de l’éducation.”
La formation à distance est une alternative flexible à l’apprentissage. Pour s’inscrire, c’est par ici.
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