Pendant le mois de mai consacré à la Vierge Marie, certaines femme du Levant (Liban, Jordanie, Syrie,…)se parent tous les jours d’une robe bleue comme celle de la Vierge, afin de témoigner leur amour pour elle.
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Généralement, les femmes portent une robe bleue claire cintrée par une corde blanche à sept nœuds. Certaines d’entre elles portent un voile blanc mais ce n’est pas obligatoire.
Avant de revêtir ce vêtement, la femme adresse une demande à la Vierge qu’elle espère voir exaucée : réussir un examen, guérir d’une maladie, tomber enceinte…
Il n’y a pas d’âge pour porter la robe : il se peut qu’une fillette âgée d’un an en soit revêtue si sa mère ou un membre de sa famille a promis à la Vierge de le faire.
En mettant cet habit, la femme promet d’être pieuse et de respecter ce qu’elle porte. Habituellement, elle ne se maquille pas trop et essaye de se conduire de la meilleure façon qui soit.
Myriam, qui a porté la robe de la Vierge des années de suite, témoigne de son expérience :
« C’est un sentiment très agréable de porter une robe que tu dois respecter. Par exemple, tu ne peux pas aller faire la fête ni aller fumer un narguilé dans un café. À chaque fois que je l’ai portée, j’ai essayé d’en être digne. »
Waed raconte pourquoi elle aussi porte la robe :
« Je n’ai pas porté la robe de Marie ni celle de sainte Rita [autre coutume répandue, ndlr] parce que je leur ai demandé quelque chose mais bien pour les remercier pour tout le bien qu’elles ont fait pour moi car elles sont toujours présentes à mes côtés et avec ma famille. C’était comme un geste de remerciement. »
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Quant aux petits garçons, certains enfilent la robe marron de saint Antoine le Grand, en janvier.
La fête du jour
