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Ne vous résignez jamais !

ENFANTS DU MÉKONG
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Antoine Besson - publié le 28/05/17
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L’histoire de John Felmore, Philippin de 17 ans avec un grave problème au dos, porte en elle un message d’espérance pour tous. Il est des hommes sur Terre qui souffrent plus que d’autres. Qui ont un fardeau plus lourd à porter. Souvent les pauvres sont de ceux là. John Felmore, que j’ai rencontré aux Philippines il y a quelques mois, est de ceux-là. Son dos porte les stigmates du fardeau qui est le sien : une énorme bosse s’est logée entre ses omoplates et déforme sa silhouette, le privant de l’usage de ses jambes, de tant de jeux et d’insouciance.

John a 17 ans. Il est en grade 7 (en 5e) et souhaiterait faire des affaires, devenir businessman. S’il échoue, il sera procureur. Si la maladie tord son corps, elle n’a aucune prise sur son courage et sa volonté. Quand les muscles et les os ont cédé, il reste le rêve.

C’est à 4 ans que John tombe pour la première fois. Une chute assez classique pour un gamin qui passe sa journée à vélo. Sa mère n’est pas au courant qu’il s’est fait très mal et ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle l’emmène à l’hôpital. Là, on l’ausculte, mais davantage pour un problème de poitrine qui lui donne des difficultés pour respirer que pour son dos. Un cas chasse l’autre. John se rétablit et rentre chez lui pour reprendre le cours d’une vie normale. Et puis en 2013, il roule au bas d’un escalier. Si la bosse qui lui prend aujourd’hui la moitié du dos existait depuis qu’il était petit, c’est cet ultime accident qui l’a cloué sur un fauteuil roulant.

Déjà pauvre, au ban de la société, John est comme mis à la porte de son propre corps, abîmé. Il n’a plus nulle part où aller.

Mais là ne se finit pas l’histoire. John est un filleul d’Enfants du Mékong. L’un de ces pauvres enfants que nous refusons d’abandonner sur le bord de la route. Mercredi, John a été opéré. Une opération lors de laquelle il risque sa vie. En entrant au bloc, John pleurait. Des larmes de joie ont chassé les larmes de souffrance et de tristesse et ont lavé le visage du  jeune homme rayonnant entouré de toute sa famille y compris sa sœur ainée qu’il n’avait pas vu depuis douze ans.

Aujourd’hui nous attendons de ses nouvelles. Nous partageons l’espoir, les craintes et les joies de ses proches. Mais déjà c’est une victoire ! La victoire de John, c’est le triomphe de la vie, de la joie et du rêve. C’est un message d’espérance qui nous dit : ne vous résignez jamais ! Merci. C’est grâce à vos dons pour la caisse santé d’Enfants du Mékong, que de telles histoires sont possibles.

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