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Deux poèmes consacrés à la Sainte Vierge récompensés

PEINTURE DE LA VIERGE À L'ENFANT

© Wikimedia

Vierge à l'Enfant, par Quentin Metsys, vers 1509, Musée des Beaux-arts de Lyon.

Angélique Provost - publié le 20/05/17

Chaque année le concours national de poésie de l’Académie couronne au mois de mai au moins une œuvre adressée à la Sainte Vierge. Cette année, elles sont deux !

L’usage veut, depuis la fondation de cette institution légendaire au XIVe siècle, que les mainteneurs (les membres de l’Académie) attribuent un lys d’argent pour récompenser chaque année un poème à la sainte Vierge. Mais cette année fait figure d’exception, puisque le jury, présidé par le général Salvan, n’a pas trouvé de poème suffisamment digne de cette récompense. Cependant, deux poèmes mariaux recueillent néanmoins les accessits. En voici la reproduction en attendant que refleurisse l’antique lys d’argent lors de la prochaine édition.

Sonnet ayant mérité l’attribution d’une médaille d’argent à Mme Flabat Piot

Ave MariaMère, sois indulgente… Il me manquait le tempsD’aller m’agenouiller, humblement, à l’égliseOu de me joindre au chœur, qui chante et vocalisePour louer Ton prénom, dessous les arcs-boutants.Quand je m’adresse à Toi, mes mots sont hésitants,Ignorants des motets que l’ombre sacralise…Mais sous Ton doux regard, l’esprit se tranquilliseCar il sait Ton amour pour les cœurs repentants !Je reconnais, Marie, avoir bien des faiblessesEt ma pauvre âme craint que nombre de diablessesLa poussent, sans Ton aide, à vivre en paria !Je mets dont à Tes pieds mes gestes d’ouvrière :Qu’ils soient, chaque seconde, un « Ave Maria »,Élevant vers Ton ciel, mon ardente prière…

Sonnet ayant mérité l’attribution d’un primevère d’argent à Mme Angélique Lachaume

Au nom de son Fils Sa main s’était levée dans la grâce d’une aileEt dans le bruissement d’un manteau de lin blanc,Qui se laissait aller, petit page indolentSur la peau de coton aux douceurs de flanelle.Son front fut le premier marqué par la dentelleDu serment, en trois temps, que l’on fait le pas lent,Pour mieux creuser encor le sillon plus violentQue les mots «… Et du Fils » gonflaient d’eau et de sel.Elle prenait enfin sur ses épaules brunesLe dernier sacrifice et la dernière luneDe l’enfant qu’elle aima pour l’avoir tant porté.Il avait à son tour voulu prendre en son seinLe monde, un autre enfant par le sang racheté ;Chaque signe de croix rappelait le larcin.

Tags:
ArtsVierge Marie
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