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Les 4 leçons de Notre-Dame de Fatima aux diplomates de l’ONU

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 17/05/17
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À New York, Mgr Auza, représentant du Saint-Siège aux Nations unies, a présenté les “leçons universelles” de Marie, ambassadrice permanente de la paix dans le monde.

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C’est en “ambassadrice de paix” que Marie est venue à Fatima, appelant les trois petits bergers, Lucia, Jacinta et Francisco, à transmettre sa mission permanente auprès de toutes les nations, a déclaré l’observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies à New York, Mgr Bernardito Auza. Le représentant du Saint-Siège, en concomitance avec la visite du Pape à Fatima, était invité à s’exprimer sur “le centenaire de Fatima et la pertinence constante de son message pour la paix”. Pour le nonce apostolique aux États-Unis, rapporte Radio Vatican, un plan de paix en quatre points – qu’il a appelé “leçons universelles” pour tous les peuples – peut être dégagé des événements de Fatima.

De Fatima à l’Onu

À Fatima, comme l’a fait remarquer l’un des journalistes présent à bord de l’avion papal au retour de sa visite, le Saint-Père s’est présenté comme “l’évêque vêtu de blanc” : blanc comme la robe de la Vierge Marie, lors de ses apparitions aux trois petits bergers, blanc comme “la robe blanche de l’innocence des enfants après le baptême”, a ajouté le Pape, signe du désir, du besoin, toujours actuel “d’innocence, de paix, de ne pas faire de mal à son prochain, de ne pas faire la guerre…” dont le message de Marie est porteur. Une vision dont Mgr Auza, à New York, s’est fait l’écho en soulignant la “mission permanente” de Marie comme ambassadrice de paix, et celle de Lucia, Jacinta et Francisco, comme membres à part entière de “sa” mission “permanente auprès de toutes les nations”, pour reprendre l’expression qui caractérise les différentes missions de l’Onu.

“Dans un monde où sévissent plus de cinquante conflits” — qui constituent, selon le Pape, les fragments d’une “troisième guerre mondiale par morceaux” — la “mission permanente” de Marie comme ambassadrice de paix est “particulièrement importante”. Et pour ceux qui ne croient pas aux apparitions – même les catholiques n’y sont pas obligés quand il s’agit, comme dans le cas de Fatima, de “révélations privées” — les événements qui lui sont liés, au travers des petits bergers, laissent percevoir les contours d’un “vrai plan de paix” décliné en quatre points essentiels, ou “leçons universelles” à tirer, a souligné l’observateur permanent du Saint-Siège à l’Onu.

La conversion comme condition préalable

La première urgence, a souligné le nonce apostolique, est “la nécessité d’une vraie conversion”, pour une paix “solidaire et fraternelle”. Le pape François, à ce propos, parle de “conversion universelle” à laquelle toute la communauté internationale est appelée, face notamment à l’idolâtrie de l’argent qui “peut conduire des nations entières à négliger les pauvres “. Sans cette conversion, a insisté Mgr Auza, “la paix ne restera toujours qu’une illusion”.

Susciter la paix dans les cœurs

La deuxième leçon universelle à tirer : susciter la paix dans les cœurs pour en faire un “outil plus fort que les armes”. La paix commence toujours dans le cœur, disait Benoît XVI, “un tel cœur est capable de changer le cours de l’histoire”. Sans avoir le cœur en paix, lui a fait écho Mgr Auza, “il sera très difficile de devenir un bâtisseur et un gardien de la paix”.

La prière, un outil de paix

Troisième leçon universelle à retenir : il faut beaucoup prier. La prière, a insisté le représentant du Saint-Siège, “est un outil de paix qui peut changer le monde”, c’est un “outil indispensable” qui  transforme “celui qui prie” mais aussi “le monde extérieur”.

Tout le monde est concerné

Quatrième et dernière leçon à tirer des événements de Fatima, a conclu Mgr Auza : “La nécessité d’impliquer tout le monde dans les efforts de pacification”. Et de faire remarquer que Marie, pour transmettre son message, ne s’est pas adressée pas aux chefs d’État, aux diplomates, ou à des chefs religieux mais à trois enfants. Une manière de dire que “tout le monde a un rôle à jouer, même ceux que le monde trouve insignifiants, incapables ou trop jeunes”.

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