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Mais le vote en faveur du FN continue néanmoins à progresser chez les catholiques occasionnels : près d’un sur deux a voté Le Pen.
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À l’issue du second tour de l’élection présidentielle, les premières études réalisées par les instituts de sondage permettent d’établir une cartographie précise de l’électorat catholique et de son comportement face à l’alternative Emmanuel Macron / Marine Le Pen. Et l’enquête réalisée par l’IFOP pour Pèlerin et La Croix confirme largement les tendances du premier tour : il est désormais impossible de parler d’ “un” vote catholique.
De manière générale, ceux qui se déclarent catholiques ont un peu moins voté pour Emmanuel Macron que la moyenne nationale (62% vs 66,1%). De même, Marine Le Pen réalise une légère sur-performance dans cette catégorie de la population (38% vs 33,9%). En revanche, les rapports changent de manière très significative lorsqu’on introduit le paramètre de la pratique.
Près d’un catholique “occasionnel” sur deux a voté Le Pen
En effet, plus on se déclare pratiquant, moins on vote pour le Front national (FN). Et ce, de manière très nette. 71% des catholiques qui déclarent assister régulièrement à la messe (au moins une fois par mois), ont déclaré avoir accordé leur suffrage au candidat d’ “En marche”, soit presque 5 points de plus que la moyenne nationale. Inversement, Marine Le Pen enregistre un score inférieur de presque 5 points à sa performance globale dans cette catégorie des catholiques.
C’est chez les catholiques occasionnels (qui vont à la messe moins d’une fois par mois) que l’écart s’est le plus resserré entre les deux candidats : 46% d’entre eux ont voté Marine Le Pen, et 54% pour Emmanuel Macron. Un écart qui traduit une forte fragmentation de l’électorat catholique, puisqu’en 2014 par exemple, lors des élections européennes, “réguliers” et “occasionnels” avaient voté dans les même proportions en faveur du FN (autour de 20%), rappelle Pélerin dans la synthèse de cette enquête.
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