En prenant le départ du Tour Auto Optic 2 ooo, le comédien Alexandre Brasseur, fils de Claude Brasseur, roule pour une bonne cause : celle de la protection de l’enfance au côté de la fondation OPEJ. Rencontre avec un comédien au grand coeur. Par son talent, ce sympathique comédien a réussi, très jeune, à se faire un prénom. Grand fan de sport automobile classique, Alexandre Brasseur participe pour la quatrième fois au Tour Auto Optic 2 ooo, aux côtés du pilote emblématique Pierre Le Gloahec-Henanff, au profit de la Fondation OPEJ* qui agit pour la protection de l’enfance et des familles, en soutien aux services publics de l’Etat. La fondation aide des enfants et des jeunes, âgés de 3 à 21 ans, victimes de maltraitance, d’abandon, d’abus et de carences, à se reconstruire et à grandir. Rencontre avec Alexandre le généreux.
Mardi 25 avril, vous prendrez le départ de la 26ème édition du Tour Auto Optic 2 000
C’est une institution ! Le Tour Auto Optic 2 ooo est l’une des courses, les plus importantes au monde, de voitures d’époque, sur 2 500 km. Une grande caravane de 245 véhicules de 1951 à 1973 qui, cette année, prendra, pour la première fois de son histoire, la direction de la Bretagne pour gagner Biarritz le 29 avril, avec des étapes à Saint-Malo, Nantes, Limoges et Toulouse. Des étapes de liaison et des étapes spéciales, sur des circuits ou des routes fermées.
Et vous êtes avec Pierre Le Gloahec-Henanff tous deux engagés pour la fondation OPEJ depuis cinq ans ?
Nous souhaitions donner du sens à notre course, et en accord avec le groupe Edmond de Rothschild, nous nous sommes tournés vers l’OPEJ, une Fondation qui protège les enfants issus de milieux défavorisés. Des enfants parfois en grande souffrance. C’est difficile pour eux de grandir en paix. Alors qu’ils ont besoin comme les autres, de vivre, d’aimer, de s’amuser, d’étudier, de rêver.. Autant de souhaits à exprimer pour l’enfance et la jeunesse que l’OPEJ a choisi de protéger et qui confortent mon engagement à leurs côtés depuis cinq ans. Le fait de participer à la course met la Fondation en avant, encourage les dons et, à la clé cette année, il y aura des vacances. En effet cet été, l’OPEJ permettra à 40 familles de bénéficier d’un séjour dans un lieu paisible, accompagnées d’équipes de professionnels.
Concrètement que font ces jeunes lors du Tour Auto Optic 2000 ?
Ils nous retrouveront le lundi 24 avril, au Grand Palais à Paris à la traditionnelle exposition, avant le départ du lendemain à 5 h du matin, heureux de découvrir les voitures d’exception venues du monde entier et d’échanger avec nous et les autres concurrents. Bien sûr ils suivent la course toute la semaine sur le facebook de l’OPEJ.
Leur voiture chouchou, c’est la votre bien sûr, une Jaguar mythique ?
Oui, un modèle mythique, la Jaguar MK1 de 1959 ! Et on a envie de gagner pour eux, comme il y a trois ans, où l’on a terminé premier au classement sur l’Indice des Performances.
Vous êtes copilote dans la team, quel est votre rôle exact ?
Etudier la carte en amont, le road book, mettre en place les tactiques, le plein, l’assistance, les pneus… bref anticiper au maximum afin que que le pilote puisse conduire sereinement. En fait, je suis une sorte de GPS de luxe ! (rires)
Claude Brasseur, votre père, a gagné le Paris–Dakar en 1983, vous aimez conduire vous aussi ?
J’adore ! Mais de préférence les motos, les anglaises, comme ma Triumph. La Jaguar n’est pas facile à piloter. Pierre Le Gloahec-Henanff est propriétaire de la voiture, et je ne prends pas la responsabilité de la conduire. Pour votre information sachez qu’à l’intérieur du Tour Auto, il y a deux types de compétitions : Compétition et Régularité. Nous concourrons dans la Compétition, donc on va vite, casqués et harnachés de toutes parts.
Les jeunes de l’OPEJ viennent vous voir lors des étapes ?
On essaie bien sûr de les faire venir sur la course, mais cette année, comme ça tombe pendant les vacances, c’est moins évident. Peut-être au Mans. Il y a deux ans on avait organisé une sortie sur le circuit de Magny-Cours où des pilotes ont assuré le spectacle. C’était super.
En dehors des courses, rendez-vous visite aux enfants dans les Maisons ?
(NDLR : L’OPEJ a créé des Maisons d’Enfants à Caractère Social qui accueillent des jeunes confiés par décision administrative ou judiciaire.)
J’entretiens avec eux des rapports de proximité, on se voit de temps en temps pour des anniversaires ou la remise de prix.
Bloquez-vous chaque année une semaine pour participer au Tour Auto ?
J’aimerais car ce Rallye est incroyable, à l’image du Tour de France, avec un contact facile entre les concurrents et le public de passionnés, ce qui fait le charme de cette course. Dites à vos lecteurs de venir nous retrouver dans les villes étapes ! L’année dernière, je n’ai malheureusement pas pris le départ car j’étais en tournage à Londres pour la série télévisée, The Collection.
Votre pièce « Brasseur et les enfants du Paradis » est restée six mois à l’affiche à Paris. Quelle est votre actualité ?
Je viens de terminer une série pour Amazon sur la BBC et à la rentrée, j’emmènerai mon spectacle en tournée dans toute la France, en Belgique et en Suisse. Cette pièce relate la genèse des Enfants du Paradis, le combat que ces artistes ont mené pour rester libres alors que la France était occupée. Une question malheureusement toujours d’actualité.
*Créée en 1945, la Fondation OPEJ Baron Edmond de Rothschild place la restauration et le maintien du lien familial au coeur de ses actions, en soutenant aussi les familles qui ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs enfants. L’OPEJ c’est 2 maisons d’accueil, 150 enfants et adolescents, 2600 personnes et familles qui bénéficient chaque année de ses services.
Fondation OPEJ, 10, rue Théodule Ribot 75017 Paris.
Pour effectuer un don, vous pouvez contacter Virginie Delumeau, tél. 01 46 22 00 87 et virginie.delumeau@fondation-opej.org