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Camille Lacourt : un nageur en or au service des enfants

Camille Lacourt

© UNICEF

Frédérique de Granvilliers - publié le 26/03/17

Quand il ne brille pas dans les bassins, Camille Lacourt prend très au sérieux son rôle d'ambassadeur de l'UNICEF et de parrain d’associations pour les enfants malades. Interview avec un sportif au grand coeur !

Un palmarès impressionnant, un sourire craquant… Et un vrai sens de l’engagement ! Pour la troisième année consécutive, le nageur Camille Lacourt a parrainé la dixième édition de La Nuit de l’Eau, qui a eu lieu le 18 mars dernier, en compagnie de Laury Thilleman, ex-Miss France.

Ce jour-là, bénévoles de la Fédération Française de Natation et de l’UNICEF France, avec EDF pour partenaire principal, ont proposé dans plus de 200 piscines en France, water zumba, natation synchronisée, baptêmes de plongée, etc A l’occasion de cette magnifique vague de soutien aux enfants haïtiens, Camille Lacourt, quadruple champion du monde, s’est confié à Aleteia For Her sur son engagement au service des plus jeunes.

Cela fait plusieurs années que vous êtes engagé à l’UNICEF…

Camille Lacourt : J’ai l’honneur de faire partie de leurs ambassadeurs depuis 4 ans et dès qu’ils me proposent de faire quelque chose avec eux c’est un plaisir, comme cette Nuit de l’Eau, une évidence pour un nageur !

Je me suis rendu à Haïti en 2014, dans le cadre de l’opération Pampers-UNICEF et j’ai découvert leurs programmes d’aide à tous ces enfants qui ont vécu des situations dramatiques. Ce qu’ils font est exceptionnel et c’est capital pour moi de contribuer à leur action, de poursuivre mon engagement pour les enfants.

Camille Lacourt à Haïti
© UNICEF

Avec la Nuit de l’Eau vous sensibilisez le public au fait que l’eau est un bien rare.

Camille Lacourt : On a beaucoup de chance et c’est bien de se rappeler que, ce qui est pour nous normal, n’est pas le cas dans tous les pays du monde. Ça fait du bien d’en parler. Les fonds collectés les deux années précédentes ont permis d’améliorer la scolarité de milliers d’enfants au Togo. Financement de forages, de latrines séparées pour les filles et les garçons, de lavabos, l’accès à l’eau potable et des formations d’enseignant sur les bonnes pratiques d’hygiène. Cette année, l’argent ira à un programme d’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les enfants d’Haïti.

Votre soutien le 18 mars était précieux !

Camille Lacourt : J’ai pris beaucoup de plaisir à nager. J’ai réussi à gagner plusieurs médailles internationales pour la France, et si mon investissement aide à remplir les piscines pour la bonne cause, c’est bien. Je suis partant pour la prochaine édition !

Avez-vous conscience d’être un modèle, un exemple pour les jeunes ?

Camille Lacourt : La natation, et le sport en général, est vecteur d’humanité, elle efface les différences. Quand ils me demandent comment faire pour réussir, je leur dis qu’il faut d’abord prendre du plaisir dans ce qu’on fait, que ça soit dans le sport ou ailleurs, et surtout travailler énormément ! Peu de gens se rendent compte que l’on a passé des heures et des heures dans la piscine, des kilomètres et des kilomètres à répéter les moindres mouvements et que c’est très difficile physiquement et mentalement. On a réussi à trouver une technique qui nous réussissait. Il faut être endurant et ne rien lâcher, même quand il y a des coups de blues.

Comme lors des Jeux Olympiques de Rio de l’été dernier qui ne se sont pas très bien passés ?

Camille Lacourt : Ça fait malheureusement partie du sport. Je n’ai pas supporté de voir des gens dopés sur des podiums. En ce qui concerne ma course ( NDLR : 50 mètres dos), j’ai eu la place que je méritais – la 5ème.

Vous allez avoir 32 ans. Vous mettrez bientôt la natation en retrait ?

Camille Lacourt : Je n’ai pas envie de partir sur cette note d’amertume. J’arrêterai cet été aux Championnats du Monde de Bucarest. Je m’entraîne pour une seule course, le 50 mètres dos.

Et vous trouvez le temps de soutenir d’autres associations, comme Sourire à la vie qui est à Marseille ?

Camille Lacourt : Je suis très présent pour cette association géniale qui aide les enfants atteints du cancer à faire du sport, avant et après leur chimio, afin qu’ils s’en sortent plus vite. Et juste le fait de nous avoir vu à la télé et de nous voir « en vrai », ça les rend heureux et ça les booste.

Camille Lacourt et l'association Sourire à la vie
© Sourire à la vie

Concrètement, que faites-vous ?

Camille Lacourt : Grand Corps malade est la tête d’affiche et nous sommes plusieurs champions à avoir instauré une « routine sportive ». Sourire à la vie a notamment monté une salle de sport dans l’hôpital de la Timone. Je montre quelques exercices à reproduire aux enfants et, quand ils y arrivent, ils m’envoient une vidéo de leurs exploits. Je les félicite bien sûr et après, on augmente la difficulté. Il y a aussi le Phare des Sourires, un centre unique en Europe, qui est labellisé comme la structure de soins de support et de répit de la région Paca Corse, pour les enfants atteints d’un cancer.

Sourire à la vie fait aussi des petits ?

Camille Lacourt : Son programme sportif à l’hôpital a pour objectif de se développer dans d’autres hôpitaux de France, notamment Lyon, Nice, Paris…  grâce aux dons et aux partenaires privés et publics.

En fait, vous êtes toujours partant pour aider les causes des enfants. On pourrait aussi parler de l’Etoile de Martin, qui finance la recherche sur les cancers de l’enfant. Vous-même êtes papa d’une petite Jazz de 4 ans ½ ?

Camille Lacourt : Je suis un papa cool et très proche de ma fille. C’est pour cela que je fais beaucoup d’aller-retours entre Marseille et Paris. Je suis fier d’elle, elle nage déjà très bien avec des brassards.

Vous entamez votre reconversion ?

Camille Lacourt : Depuis 2011, je suis ambassadeur du groupe Clarins via Clarinsmen, leader des soins pour hommes en France et je vais continuer à travailler avec eux. Ils sont très novateurs, notamment sur l’environnement. C’est plus qu’un partenariat, j’ai l’impression de faire partie de leur grande famille. Je suis également l’égérie des montres Rebellion.

Vous vous lancez dans les affaires ?

Camille Lacourt : Je suis des cours de management. Il y a beaucoup de parallèles entre la vie d’un sportif de haut niveau et celle des cadres dans les entreprises. C’est très intéressant de participer à des séminaires, de coacher des équipes. En partant de l’expertise que j’ai du sport, je peux leur donner des clés pour mieux avancer.


> Plus d’infos sur www.lanuitdeleau.com et sur www.unicef.fr

Camille Lacourt à Haïti
© UNICEF

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