La philosophe juive d’origine allemande, Hannah Arendt, a développé le concept de la « banalité du mal ». Au début des années 1960, elle assiste en tant qu’envoyée spéciale du journal The New Yorker, au procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation des juifs d’Europe vers les camps d’extermination. Hannah Arendt n’arrivait pas à accepter qu’il paraisse aussi « insignifiant ». Elle s’attendait à un « monstre humain », mais il y avait là un homme ordinaire, sans regret ni haine, qui se considérait comme un homme ayant fait son devoir, en obéissant aux ordres qui lui étaient donnés.
Je crois que parfois nous avons la même approche du bien : nous l’accomplissons parce nous devons le faire, avec beaucoup de froideur. C’est la « banalité du bien ». Alors que si nous étions conscients qu’un simple petit acte pourrait changer le monde, nous serions bien plus motivés ! Faisons des petits actes de bien tous les jours, avec beaucoup d’amour. Le monde en sera transformé ! Il ne s’agit pas de faire des actes grandioses, mais des petits sacrifices avec persévérance. Ou tout simplement accomplir nos activités ordinaires, mais avec un grand amour. C’est peut-être là « la chose impossible » que nous pouvons essayer d’accomplir.
Écoutez cette chanson de Sarah Kroger et laissez-vous inspirer par sa belle voix !
La fête du jour
