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Pour la première fois en France : un hackathon… catho !

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Charlotte d'Ornellas - publié le 25/10/16
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Rendez-vous à Paris les 5 et 6 novembre prochains. Le 24 janvier dernier, à l’occasion de la 50e journée mondiale des communications sociales, le Pape avait été très clair : « Si notre coeur et nos gestes sont animés par la charité, par l’amour divin, notre communication sera porteuse de la force de Dieu ». C’est d’ailleurs lors de cette journée que le Saint-Père avait encouragé l’utilisation mesurée de ces technologies modernes qui peuvent devenir « des formes de communication pleinement humaines ».

OPtic, le réseau de recherche dominicain sur les médias et le numérique, semble faire écho à ses paroles en organisant chaque année, sur la côte ouest des États-Unis, un « hackathon », c’est-à-dire un marathon de 27 heures pour imaginer et créer une application ou un service informatique chrétien. Et cette année, les dominicains le proposent avec la Fondation pour l’évangélisation des Médias (FEM) et l’organisme « Église et innovation numérique »… en France ! Ce sera à Paris, les 5 et 6 novembre prochains. La participation est gratuite mais sur inscription obligatoire pour des raisons d’organisation, la nourriture et le wifi sont fournis : il ne reste plus qu’à venir avec ses idées, ses compétences et sa détermination ! À la clef, 5 000 euros, des locaux et un accompagnement professionnel, spirituel et ecclésial pour mener à bien le projet qui devra se développer lors de cette édition autour des thèmes de la spiritualité, la solidarité ou la promotion du patrimoine culturel.

« Nous voulons promouvoir l’innovation dans les cercles catholiques »

« On organise ce week-end parce que l’on croit fermement à la nécessité de promouvoir l’innovation dans les cercles catholiques comme elle est stimulée partout ailleurs. De nombreuses initiatives se développent mais on a parfois tendance à recopier ce qui existe déjà par ailleurs, parce que notre créativité est brimée. Nous sentons une maturité sur le sujet, alors nous nous lançons en France », explique le père Salobir, l’un des frères dominicains à l’origine du projet.

27 heures, c’est très long. « Il y aura des salles de repos, de quoi se nourrir et même de quoi assister à la messe ! », sourit le père Salobir avant d’expliquer le déroulé de la journée. D’abord, tous les apporteurs d’idées devront présenter la leur en une minute. Pour cela, nul besoin d’être un génie informatique si l’idée est géniale, elle pourrait être développée par d’autres ! Les équipes se forment ensuite en fonction des affinités de projets, de compétences, de vision… Elles seront constituées de quatre ou cinq personnes. Elles auront alors 24 heures pour transformer l’idée en concept, le plus concrètement possible. Un jury sélectionnera alors l’équipe et le projet dont il assurera l’incubation.

« Si nous voulons voir travailler les équipes, c’est pour ne pas choisir qu’un projet : la manière de travailler ensemble est aussi une donnée très importante dans la réussite », ajoute le père Salobir.

5 000 euros, des locaux et un accompagnement à la clef !

Le vainqueur recevra donc un coup de pouce financier, des locaux et un accompagnement spirituel et ecclésial : « Il ne s’agit pas de réaliser un projet qui aille à l’encontre des enseignements de l’Église », développe le père.

Mais tout cela ne veut pas dire que tous doivent être chrétiens : certains viennent avec des amis compétents qui peuvent être d’une grande aide dans le développement d’une idée sur le monde, justement.

Parce que la mission n’aurait pas de sens sans le désir omniprésent d’évangélisation. Celle des convaincus déjà, et l’accompagnement spirituel est aussi là pour ça.

Mais l’évangélisation peut aussi rejoindre les périphéries : si elle entre dans le thème « solidaire », elle peut évangéliser par l’exemple, si c’est le thème « patrimoine culturel », il y a évidemment un biais spirituel dans le patrimoine culturel européen. « Ce peut aussi être une manière de réintroduire les gens dans leur propre histoire, leur propre patrimoine », explique toujours le père Salobir.

Une idée du dernier vainqueur de San Francisco ? Une application de retour sur les homélies ! « Une façon impertinente mais délicate de pousser les prêtres à s’améliorer et les fidèles à écouter », pour le bien de tous, donc. Le père conclut, encourageant : « Il s’agit de multiplier les services complémentaires, pas de révolutionner l’Église ! »

Un rendez-vous inédit à ne pas laisser passer pour les développeurs, designers, apporteurs d’idées… les plus passionnés d’entre nous.

Pour vous inscrire, c’est gratuit et par ici.

Plus d’informations sur l’événement Facebook.

 

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