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Priez sans vous décourager

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© Willuconquer CC

Jacques Gauthier - publié le 16/10/16

À l'occasion de la canonisation d'Élisabeth de la Trinité, Jacques Gauthier écrit un billet sur son blogue pour lui rendre hommage.

L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles où Jésus montre qu’il faut toujours prier sans se décourager. La première raconte l’histoire d’un homme importuné par un ami, qui, au beau milieu de la nuit, lui demande trois pains. L’autre refuse ; la porte est fermée et ses enfants sont couchés. Jésus affirme : « Eh bien! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut » (Luc 11, 8).

Foi et ténacité

La lecture de l’évangile du 29e dimanche du temps ordinaire C présente la deuxième parabole sur ce thème. Jésus y insiste de nouveau sur l’importance de persévérer dans la prière. Un juge ne respecte pas Dieu et se moque des hommes. Or, une veuve lui demande justice contre ses adversaires. Le juge refuse, mais cède finalement à cause de la persévérance de la femme. « Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit? Les fait-il attendre? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice » (Luc 18, 7-8).

Pour Jésus, la prière est liée à la foi faite de confiance, de fidélité et de persévérance. Il rend grâce à Dieu lorsqu’il rencontre sur son chemin quelqu’un qui prie avec foi. Aucune prière ne se perd dans le néant et ne porte pas de fruit, mais elle reste parfois cachée dans le mystère de Dieu. Il faut accepter d’attendre en silence, confiant en la parole de Jésus : « Quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve; à qui frappe, on ouvrira (Luc 11, 9-10).

Dieu exauce ceux et celles qui crient vers lui jour et nuit. Pourtant, qui d’entre nous n’a pas été confronté à son éprouvant silence. Jésus lui-même sur la croix a lancé ce cri de détresse qu’il emprunte au psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » (Matthieu 27, 46) ? Face aux conflits, injustices, maladies, violences, on dirait qu’il ne nous entend pas, qu’il ne nous exauce pas. La Bible nous montre pourtant que la présence aimante de Dieu est bien plus forte que son absence, qu’il finit toujours par nous libérer, comme il l’a fait pour Jésus en le ressuscitant d’entre les morts. Pâques aura toujours le dernier mot sur le désespoir. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier

Tags:
Béatification et canonisationÉlisabeth de la TrinitéPape FrançoisVatican
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