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Passer de la “mort clinique” au podium olympique

©Carmenabella/Wikimedia

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Aleteia Mexique - publié le 10/10/16
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Juanjo Mendez, cycliste paralympique sans bras et sans jambe.“On a cru que j’étais mort. J’étais recouvert du drap que l’on pose sur les morts, lorsqu’un gendarme s’est aperçu que je bougeais. Mon frère était sur le brancard, on l’enleva et on me chargea directement dessus pour m’emmener de toute urgence à l’hôpital. Je suis arrivé cliniquement mort”. Telle est le récit que fait Juanjo Mendez de son histoire, dans les pages du journal sportif Marca.

Un accident aux lourdes séquelles…

Juanjo est un membre de l’équipe paralympique espagnole qui a participé aux Jeux de Rio de Janeiro. Son histoire impressionne: en août 1992, il eut accident de moto. Alors qu’il emmenait son frère à l’arrière, il perd conscience et s’immobilise sur la voie opposée, à contre-sens. Sa moto percute alors une voiture, dans laquelle voyageaient cinq passagers qui, heureusement s’en sortent indemnes. Arrivé à l’hôpital et après une demi-heure de massages cardiaques et 48 litres de sang, il reprend conscience !

Il en ressort cependant avec de graves séquelles dont la perte d’un bras et d’une jambe. Habité par un furieuse envie de vivre, il continue pourtant à garder espoir. Pour se réconforter, il regarde les Jeux Paralympiques de Barcelone 92 et se prend de passion pour le sport.

Surmonter le handicap et devenir…un champion !

Ce ne fut pas facile de commencer à faire du vélo : “J’en ai encore des frissons, rien que d’y penser. Au début, c’était mortel. Tandis que je roulais en vélo, Bernard (l’ami qui l’encouragea à se lancer dans le cyclisme), marchait à mes côtés, et malgré cela, il allait bien plus vite que moi”, détaille-t-il dans le journal sportif.

Désormais, Juanjo Mendez a 52 ans et il fait partie des vétérans de la délégation espagnole. Il a participé à trois olympiades et à de nombreuses compétitions mondiales. Il a gagné deux médailles de bronze et une d’argent aux trois éditions : à Athènes en 2004, à Pékin en 2008 et à Londres en 2012.

Une dernière particularité à souligner, il est le cycliste avec la plus forte invalidité, dans sa catégorie : C1. “Cela attire les regards, lorsque je gravis le podium, parce que les autres sont entiers. Mais, c’est comme ça”, reconnaît-il.

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