"Saluer Marie par des Ave Maria, c’est lui offrir des roses en méditant avec elle l’Évangile."
Nous avons besoin d’objets et de signes qui soutiennent notre prière : un texte, un chant, une image, une icône, une croix, un cierge, un chapelet. En ce mois d’août, où nous célébrons l’Assomption de Marie, jetons un regard sur la prière du rosaire qui conduit à la contemplation du Dieu fait homme.
Prière millénaire et universelle
On retrouve le chapelet dans plusieurs religions. Les hindous ont le leur, les musulmans également, qui égrènent les 99 noms de Dieu. Il y a aussi le chapelet en laine de cent grains, appelé chotky, que les orthodoxes utilisent pour la répétition du nom de Jésus ou de cette invocation : « Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur ».
La pratique du rosaire remonte au XIe siècle, à l’époque où les religieux illettrés récitaient Pater et Ave à la place de l’office au chœur. Ces moines qui ne pouvaient pas lire récitaient 150 Ave, en référence aux 150 psaumes ; c’était le Psautier de Marie. Le dominicain Alain de la Roche va propager la récitation du rosaire au XVe siècle. Le chapelet des catholiques, composé de grains regroupés en cinq dizaines, est l’objet servant à la récitation du rosaire qui comprend les mystères joyeux, lumineux, douloureux, glorieux.
Diminutif du mot « chapel », le chapelet signifie couronne de métal et de fleurs. Le mot « rosaire » est issu de l’amour courtois. Le rosarium, qui veut dire champ de roses, désignait le recueil de poèmes qu’un chevalier dédiait à sa dame. Saluer Marie par des Ave Maria, c’est lui offrir des roses en méditant avec elle l’Évangile. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier