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Retour sur les JMJ. “Je me suis sentie appelée par le pape François”

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Maëlys Delvolvé - publié le 09/08/16

Anne-Claire, 22 ans, et Marie, 24 ans, reviennent sur leurs motivations et sur les grâces reçues lors de ces JMJ.

Anne-Claire termine actuellement ses études d’ingénieur avant de chercher un travail. Elle a décidé de partir aux JMJ de Cracovie avec le groupe parisien de la paroisse Saint-Germain-des-Prés, avec son amie Marie, qu’elle a rencontrée à l’aumônerie de son école d’ingénieur.

“Je me suis sentie appelée par le pape François”

Pourquoi partir aux JMJ au lieu de profiter de quinze jours à la plage entre amis ? Pourquoi préférer un réveil à 7h tous les matins en plein mois de juillet à de douces grasses matinées estivales ? “Je me suis sentie appelée par le pape François”, explique Marie. “Depuis son encyclique Laudato si’, j’ai été touchée par les différents messages qu’il adressait aux jeunes, notamment autour de l’écologie humaine. C’est aussi l’occasion de marcher dans les pas de saint Jean Paul II, et de découvrir tout ce qu’il a voulu donner à l’Église.”

Pour Anne-Claire, c’est la rencontre avec Jean Paul II dans son propre pays qui l’a conduite à se rendre à Cracovie : “J’avais très envie de venir en Pologne, particulièrement en cette année de la Miséricorde. Au cours du XXe siècle, beaucoup de grands saints s’y sont levés, dont Sœur Faustine, figure importante de cette année jubilaire”. Les JMJ sont aussi l’occasion de vivre un évènement international, où communient des communautés chrétiennes des quatre coins du monde, et de faire des rencontres marquantes : “La rencontre avec un groupe d’Irakiens au cours d’une messe à Wroclaw fut un moment très fort”, confie Anne-Claire.

“Les JMJ sont vraiment un lieu de joie”

Que retiendront ces deux amies de ces JMJ ? “Nous avons eu la chance d’assister à de très belles messes, notamment à une liturgie en polonais. C’est extraordinaire de se retrouver ensemble autour de l’Eucharistie.”, partage Anne-Claire.

Marie se souviendra aussi de la joie qui émanait des nombreux groupes qu’elle a rencontrés, au cours des différents évènements organisés : “Les JMJ sont vraiment un lieu de joie, où chacun peut puiser l’espérance et la force pour ensuite, en rentrant, “aller aux périphéries”, comme nous y invite le pape François. Plusieurs prêtres nous ont d’ailleurs exhortés, au cours de ces JMJ, à “partir pour mieux revenir”, raconte-t-elle.

Pour elle, ces Journées Mondiales de la Jeunesse sont un “réservoir de foi”, qui l’aideront à davantage s’engager en tant que chrétienne dans la société. Son amie Anne-Claire acquiesce : “Je me souviendrai toujours d’une parole d’un séminariste que j’avais rencontré, qui m’avait dit qu’il était important de vivre au moins une fois par an un pèlerinage ou un évènement en communion avec d’autres chrétiens, pour prier ensemble, et en même temps recharger ses batteries”.

Ne pas vivre les JMJ en simple consommateur

Leur astuce pour ne pas vivre cet évènement mondial en simple consommateur ? D’abord, l’attention aux autres : “J’essaie d’être attentive à chaque personne de mon groupe, et de garder cette joie de voir le visage du Christ dans chacun, à tout instant… Même si ce n’est pas facile !”, explique Marie. Anne-Claire souligne aussi l’importance du recueillement personnel : “Je profite des temps d’oraison pour intérioriser tout ce que l’on reçoit et vit ici”.

Anne-Claire et Marie repartent également avec le souvenir d’une Pologne extrêmement accueillante et chaleureuse. “Les Polonais qui nous ont accueillis nous ont marquées par leur sens du service, qu’ils exerçaient humblement et dans la discrétion.” Chacune a découvert la douloureuse et lourde histoire de ce pays, dont l’espérance et l’identité impressionnent énormément. “On se sent petits quand on prend conscience qu’il y a moins de trente ans, ce pays vivait encore sous le joug communiste, et que ses habitants ne pouvaient pas manifester la joie que nous manifestons aujourd’hui, lorsque nous entonnons l’hymne des JMJ dans les rues et les tramways polonais.”, confie Anne-Claire. “C’est fou de se dire que de cette terre mortifiée par les camps de concentration et d’extermination, ont jailli des figures de saints comme Maximilien Kolbe ou Edith Stein qui nous appellent à les suivre encore aujourd’hui !”, ajoute Marie.

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