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Histoires de miracle (3/5). « J’étais malade, maintenant je suis guérie »

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Famille Chrétienne - publié le 07/07/16

Le miracle retenu pour la béatification de Jean-Paul II est la guérison d’une Petite Sœur, atteinte de la maladie de Parkinson.

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Famille Chrétienne : Pouvez-vous nous rappeler de quelle maladie vous étiez atteinte ?
Sœur Marie Simon-Pierre : J’étais atteinte d’une maladie de Parkinson, diagnostiquée en 2001. Une maladie qui évoluait tout doucement et qui se manifestait par des raideurs, par de la difficulté à écrire et à marcher. Atteinte de la même maladie que Jean-Paul II, j’ai toujours eu pour ce pape une grande admiration. J’avais 17 ans lorsqu’il a été élu en 1978. C’est un peu mon pape. Le pape de ma génération. Il m’a beaucoup aidée à vivre cette maladie. J’ai admiré son courage, et je puisais dans son exemple la force de me battre. Pourtant, je n’arrivais plus à le regarder à la télévision. Je me voyais finissant comme lui en fauteuil roulant.

Quand votre communauté a-t- elle commencé à prier Jean-Paul II pour demander votre guérison ?
Le Saint-Père est décédé le 2 avril 2005. Après son décès, ma maladie n’a fait qu’empirer. Les choses commençaient vraiment à devenir difficiles. Pourtant, il y avait cette phrase qui me revenait sans cesse : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Tout de suite après sa mort, les Petites Sœurs de la congrégation ont commencé à le prier, demandant ma guérison. Les jours s’écoulaient, cela a duré deux mois exactement. Et puis le 2 juin, n’en pouvant vraiment plus, j’ai décidé d’arrêter, de cesser mon activité professionnelle. Je suis donc allée trouver ma supérieure, Sœur Marie-Thomas, pour lui demander de me faire remplacer. Elle m’a tendu un crayon et m’a demandé d’écrire le nom de Jean-Paul II. J’ai pris le crayon et j’ai écrit « Jean-Paul II », comme pour le supplier. Mon écriture était quasiment illisible. Nous sommes alors restées longuement en silence toutes les deux, en priant le défunt pape.

Et que vous est-il arrivé ?
Le soir venu, après les complies, j’ai regagné ma chambre et j’ai eu soudain le désir d’écrire. J’avais comme l’impression d’entendre une voix qui me disait de prendre un stylo et d’écrire. J’ai alors rédigé quelques lignes. Mon écriture était régulière. Pourtant, je ne m’y suis pas arrêtée, et je me suis couchée. À 4 heures et demie du matin, je me suis réveillée, et sortant d’un bond de mon lit alors que d’habitude cela me demandait des efforts douloureux, je me suis retrouvée debout dans ma chambre. J’ai alors ressenti quelque chose de profondément changé en moi, quelque chose de difficile à exprimer avec des mots tellement c’était grand et beau ! C’était vraiment un sentiment très mystérieux. Une force intérieure m’a alors poussée à aller prier à la chapelle devant le Saint-Sacrement. À ce moment, j’ai été envahie d’une grande paix. J’ai prié le rosaire, particulièrement les mystères lumineux que Jean- Paul II a institués. Puis je suis allée me recoucher. Au petit matin, jour de la fête du Sacré-Cœur, me rendant à la chapelle pour l’Eucharistie, j’ai senti que mon corps ne réagissait plus de la même manière, mes mouvements étaient fluides. Je ne ressentais plus aucune gêne. Mon corps n’était plus le même. J’ai eu alors la certitude que j’étais guérie.

Comment votre entourage (médecins, communauté, famille) a-t- il réagi ?
Et quel sens donnez-vous personnellement à cette guérison ? Dans l’après-midi, je suis allée trouver ma supérieure et je lui ai dit : « Jean-Paul II m’a guérie ». J’ai écrit le nom du Saint-Père sur une feuille devant elle, tout comme la veille. Mon écriture était parfaitement lisible. Nous étions très émues. Quant aux médecins, j’avais rendez-vous avec mon neurologue le 7 juin. En entrant dans son bureau, il m’a fait passer devant pour observer ma démarche. Quand il m’a vu marcher normalement, il m’a dit : « Ma Sœur, qu’avez-vous fait ? Vous avez doublé vos doses de dopamine ? – Non docteur, j’ai tout arrêté ! » Il a ensuite constaté qu’il n’y avait plus aucun signe de la maladie. Il était complètement abasourdi. Ma famille enfin, elle aussi, a été bouleversée. Mes quatre frères et sœurs et mes neveux et nièces rendent grâce tous les jours. Nous avons tous été très bouleversés. J’étais malade et maintenant je suis guérie. Je suis guérie pour continuer à remplir ma mission, pour continuer à servir la vie, cette vie que Jean-Paul II a tant défendue. Je crois que si j’ai été guérie, c’est pour que son message au service de la vie et de la famille soit entendu du monde entier.

Propos recueillis par Emmanuel Pellat

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Virginie de Malet

Croire aux miracles, est-ce encore possible ?,
Hors série n°16 – Famille Chrétienne, 9,90 euros.

Tags:
FamilleguérisonMiracle
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