“Cette conférence n’a pas pour but de mettre en valeur notre église et nos façons de faire. Elle entend juste être un écrin pour donner à tous la perle qu’est Jésus-Christ”, explique Benjamin Pouzin. Guitariste du groupe Glorious, le jeune homme explique comment est née la conférence Lyon Centre : “Nous avons ressenti autour de nous un besoin de ressourcement et d’encouragement. En 2015, nous étions 250 ; cette année, deux fois plus”, explique Benjamin pour attester du bien-fondé de cette proposition.
“C’est une sorte de retraite à laquelle ont pris part les participants”, poursuit Ombeline Jospin, coordinatrice avec son mari de ce week-end. “Mais une retraite plus active et participative que celles auxquelles nous sommes habitués”, souligne la jeune femme. Ces deux journées, intenses, se sont articulées autour de temps de louange, d’ateliers et d’enseignements. Parmi les prédicateurs, Benjamin Pouzin, le père David Gréa, prêtre à Lyon Centre, le cardinal Barbarin mais aussi Ben Eugster et Claude Greder, respectivement pasteurs d’Hillsong Lyon et de l’Église Porte Ouverte à Mulhouse. “Le thème choisi cette année était “Écoute ce que l’Esprit dit aux églises. Que celui qui a des oreilles entende” (Ap 2,11). Le père David Gréa étant délégué diocésain à l’œcuménisme, l’ouverture aux expériences vécues dans d’autres églises chrétiennes s’est avérée évidente. “Dieu agit au-delà des confessions, au-delà de nos limites. Son Royaume est plus vaste que ma confession, l’Esprit souffle où il veut et tout cela constitue une très bonne nouvelle pour la France”, affirmait ainsi le pasteur Greder.
Saint Paul l’enseignait : “Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres”. Trois autres paroisses françaises (Sophia-Antipolis, Senlis et Hyères) ainsi que le parcours Alpha ont été associés à cette conférence afin que chacun puisse partager sa propre expérience. Ainsi, il est d’ores et déjà prévu que l’édition 2017 se passe à Senlis, au nord de Paris.
“Ce type d’événement façonne des chrétiens autonomes et prêts à prendre des initiatives, ce qui est pour moi une source de grande joie “, témoigne le Père David Gréa. A Lyon ce week-end, plus d’une centaine de personnes se sont investies dans l’organisation de la conférence. “Elles n’étaient pas là pour donner un coup de main mais bien pour vivre et faire vivre quelque chose.” Et c’est là toute la différence, selon le Père Gréa.
La fête du jour