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Au large ! Voyage à Dublin pour le centenaire des « Pâques sanglantes »

WEB EASTER RISING DUBLIN IRELAND 1916 © National Library of Ireland on The Commons CC

Le centenaire de l'Insurrection de Pâques en Irlande © National Library of Ireland on The Commons CC

Margot Vignaud - publié le 27/04/16

Aleteia vous emmène aux commémorations de l’Insurrection de 1916 qui a ravagé la capitale de l'Irlande (1/4).

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Quand on se promène dans Dublin, les combats de la guerre d’indépendance ou les violences du conflit nord-irlandais, paraissent bien lointains. La ville est paisible, à taille humaine, égayée de nombreux pubs. Pourtant, la capitale irlandaise est toujours marquée par les conflits qu’elle a connus, principalement celui des Pâques sanglantes. Pendant 6 jours, Dublin en fut le théâtre principal. 100 ans après, il est toujours possible de revivre cette semaine d’insurrection. L’Irlande invite cette année les touristes et les locaux à marcher dans les pas de ces rebelles, héros de l’indépendance.

Le 24 avril 1916, alors que les Dublinois profitent du lundi de Pâques, jour férié dans une île majoritairement catholique, plusieurs centaines d’insurgés attaquent une dizaine de bâtiments de Dublin.

Dublin Castle, cible des affrontements

La première cible est le château de Dublin, là où réside le vice-roi d’Irlande, représentant de la couronne britannique. Mais pas question pour les rebelles de prendre le château. Entre 200 et 250 soldats y sont stationnés quotidiennement. L’objectif est d’empêcher qu’ils en sortent. 30 rebelles s’attaquent aux bâtiments alentours : le City Hall, actuel Hôtel de Ville, est le premier saisi. Du toit, les rebelles peuvent voir l’entrée du château, et elle est déserte. Ils décident alors de s’y faufiler. C’est là que tombe la première victime : un policier, James O’Bryan, qui s’oppose aux insurgés. Le château ne sera pas pris.

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Picasa
Dublin Castle, la résidence du vice-roi d’Irlande © Margot Vignaud

Un peu plus loin, à 700 mètres au nord, de l’autre côté du fleuve, la Liffey, 150 rebelles prennent la Four Court, le palais de justice. Edouard Delly, jeune commandant de 25 ans, mène l’assaut. Du toit du palais de justice, il peut surveiller la gare de King’s Bridge Station. Située à l’ouest, c’est là que devraient arriver les renforts britanniques.

Au nord, les leaders s’attaquent au General Post Office, la poste de Dublin. Elle se trouve en plein cœur de la ville, sur l’actuelle O’Connell Street. De là partent tous les télégrammes. En s’en emparant, les insurgés coupent les lignes et les Britanniques d’informations. Le GPO devient leur quartier général. À 13h30, ce lundi de Pâques, Patrick Pearse, un des chefs, y proclame la République d’Irlande.

Le parc St Stephen’s Green : Un lieu stratégique

Un kilomètre au sud, le parc St Stephen’s Green est visé. 150 hommes, commandés par Michael Mallin et la comtesse Constance Markievicz, l’une des 267 femmes à s’être battue pendant les Pâques sanglantes, s’y installent. De là, les rebelles peuvent contrôler l’est de la ville et l’arrivée des Britanniques.

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Picasa
Parc St Stephen Green’s pris par les insurgés de Pâques © Margot Vignaud

Jusque là, l’Insurrection est une promenade de santé pour les rebelles. Les postes ciblés tombent les uns après les autres, les soldats de la couronne opposent peu de résistance, et la population, médusée, ne réagit pas. Mais dès le lendemain, la riposte des Britanniques se fait sentir dans toute la ville… à suivre.

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