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Ce mendiant demandait l’aumône, il a reçu beaucoup plus

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John Burger - publié le 11/04/16
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La propriétaire d’un café a remarqué un changement miraculeux chez ce sans-abri au passé troublé.Combien de fois avez-vous été arrêté par quelqu’un vous demandant un peu de monnaie, sans trop savoir comment répondre ? Ou combien de fois avez-vous ressenti que la personne qui vous demandait de l’argent n’était pas un sans-abri, mais un toxicomane cherchant à assouvir son addiction ? Cesia Abigail, propriétaire d’un café à Minneapolis, aux États-Unis, s’est retrouvée un jour dans la même situation. Mais quand elle lui a donné sa chance, elle a vu en lui une lueur de rédemption.

Un jour, un homme s’est approché de la vitrine du café d’Abigail, le Abi’s Cafe. La jeune femme de 25 ans s’est adressée à lui sans mâcher ses mots : “Pourquoi n’avez-vous pas de travail ? Vous savez, moi je ne reçois rien sans travailler”.

“J’ai commis de nombreux forfaits, et à cause de cela personne ne veut m’embaucher” a répondu l’homme prénommé Marcus, en évitant de croiser son regard. “Je me suis retrouvé dans la rue, forcé de gagner de l’argent de la seule manière que je connaisse : voler et mendier.”

“Vous voulez un emploi ? J’en ai un pour vous”, lui a dit Abigail. Les affaires n’étaient pas vraiment florissantes, mais elle a quand-même décidé d’offrir un poste à Marcus pour la journée, à la plonge. Le visage barré d’un large sourire, l’homme s’est empressé d’accepter l’offre : “Je ferai n’importe quoi pour pouvoir manger”.

“Beaucoup de monde dit que j’ai été une bénédiction pour cet homme, mais c’est moi qui aurait bien besoin de ses bénédictions !”, déclarera Abigail à CBS News un peu plus tard.

En effet, quand elle lui a offert son premier sandwich, Marcus en a immédiatement donné la moitié à une autre femme qui vivait dans la rue. “Cela m’a beaucoup touché” se souvient la jeune patronne du café. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Après avoir travaillé pendant deux heures – le nombre d’heures qu’Abigail pouvait se permettre de le payer – Marcus est parti. Avant de revenir le lendemain. Puis chaque matin pendant deux semaines. Il s’est toujours présenté au travail à l’heure dite au point que, le lundi de Pâques, Abigail a décidé de l’embaucher pour une durée indéterminée. “Certains restaurateurs ne laisseraient même pas utiliser leurs toilettes pas des sans-abris. Moi si : je n’ai jamais jugé une personne sur son apparence. Personne ne devrait traiter les sans-abris d’une manière différente. Si les restaurants et les commerces en faisaient un peu plus pour aider les plus démunis, ils contribueraient à régler le problème.” Aujourd’hui, Marcus met de côté 10% de son salaire, pour faire des économies, au cas où…

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