Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d'Arabie du Sud, l'assure : tout porte à croire que le salésien enlevé par Daesh est toujours en vie et tout est mis en œuvre pour le libérer.
Il y a de « fortes raisons » de croire que le père Tom Uzhunnalil, 56 ans, enlevé par les djihadistes de l’État islamique au Yémen le 4 mars, n’a pas été crucifié le Vendredi Saint comme les rumeurs le laisseraient croire. C’est ce qu’affirme à Asia News Mgr Paul Hinder, capucin suisse, vicaire apostolique d’Arabie du Sud (Émirats arabes unis, Oman et Yémen) qui dénonce les fausses rumeurs circulant à ce sujet depuis la Semaine Sainte et de manière encore plus pressante ces derniers jours.
Mgr Paul Hinder nie fermement les rumeurs « circulant de façon incontrôlable » et ajoute que « jusqu’à présent, personne n’a fourni de preuves fiables » selon lesquelles le religieux aurait été mis à mort. Il ajoute que bien entendu « aucune information » sur le « travail en cours pour obtenir sa libération » ne peut être dévoilée étant donné la complexité de la situation mais que tout est mis en œuvre actuellement pour qu’il s’en sorte sain et sauf.
Depuis le 4 mars dernier, le père Tom Uzhunnalil, au Yémen depuis quatre ans, est selon toutes vraisemblances entre les mains des djihadistes qui ont attaqué le couvent des missionnaires de la Charité à Aden et assassiné seize personne dont quatre religieuses indiennes de l’ordre fondé par Mère Teresa. Les premières rumeurs sur une possible crucifixion le Vendredi Saint avaient commencé à circuler en Inde. Celles-ci avaient rapidement été démenties par le vicariat d’Arabie ainsi que la Famille salésienne qui avait cependant appelé la communauté catholique à redoubler de prière pour le religieux missionnaire.