L’ombre mouvante
s’enlise dans ma tête
profonde entaille
où se greffe
un Christ d’épines
qui me prend sur sa poitrine
Une lame s’enfonce
à la jointure des os
trempée dans la parole
flamme vivace qui consume
le bois sec de mon oraison
offerte aux victimes
Les bougies se consument
du côté du souffle
j’aligne les litanies du silence
au pas-à-pas du cœur
dans l’axe de l’heure
où le chemin tourne
vers le jour à venir
Je consens au vœu d’espérance
à mon poste de veilleur
pour hâter la paix
et lever le monde
Je n’ai de testament
que le côté ouvert
à coups de lance
caché dans chaque page
du grand corps vivant
qu’il nous reste à bâtir
Un 22 mars à Bruxelles
AFP
Jacques Gauthier - publié le 23/03/16
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