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Gagner sa vie ou réussir sa vie ? Le challenge de la reconversion professionnelle

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Axelle Le Pomellec - publié le 21/02/16

"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie", affirmait déjà Confucius en son temps.

Tentant n’est-ce pas ? En quête d’épanouissement personnel et conscients que leur vie professionnelle sera bien plus longue que celles des générations précédentes de très nombreux actifs s’autorisent aujourd’hui à changer radicalement de voie. Un sondage mené en 2014 par l’association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) révèle ainsi que 66% des actifs ont déjà pensé changer de métier. Ils déplorent souvent à l’origine une erreur d’aiguillage en fin de scolarité.

Mettre en valeur ses qualités personnelles et non plus seulement professionnelles

Nathalie explique : « On m’a dit : “Tu es douée en maths, fais une prépa”. J’ai finalement intégré une grande école de commerce qui a débouché sur un poste en marketing dans une boite d’agro-alimentaire ». Ne se sentant pas à sa place dans son poste, elle regrette qu’il n’y ait pas eu d’avantage d’occasions dans sa scolarité de mettre en valeur ses qualités personnelles, non purement scolaires, ce qui l’aurait aidé à trouver une voie plus en adéquation avec sa personnalité. Elle s’étonne aujourd’hui : « Des qualités telles que l’empathie, la créativité ou les capacités relationnelles ne sont-elles pas plus pertinentes que de bonnes notes en mathématiques pour décider de ce à quoi on occupe la plus grande partie de son temps ? ».

Le parcours d’Inès, jeune femme de 35 ans, fraîchement reconvertie, témoigne que les changements de vie personnelle peuvent également bouleverser un plan de carrière tout tracé. Brillante avocate dans un cabinet d’affaire parisien, elle a pris conscience à l’arrivée de son premier enfant que cette vie ne la comblait plus. Impossible pour elle de s’imaginer continuer à faire des journées à rallonge loin de sa famille. Ses priorités ont subitement changé. Elle a repris des études pour devenir professeur de français au lycée et se dit aujourd’hui beaucoup plus épanouie.

Thomas, quant à lui, regrette sa nature influençable. Il a suivi sans se poser de questions les traces de son père et a embrassé une carrière ingénieur. Aujourd’hui, il a troqué sa vie citadine et son ordinateur pour une vie d’agriculteur. « J’étais trop jeune et timoré pour m’autoriser quelque chose de radicalement différent de ce que faisait mon entourage. J’avais besoin de concret, de produire quelque chose de mes mains pour me sentir réellement utile. J’ai enfin l’impression d’être là où je devais être. »

Une quête constante d’équilibre et d’harmonie

Chez chacun de ces profils, existe cette même quête d’équilibre et d’harmonie entre son travail, sa vie personnelle et ses valeurs. L’épanouissement personnel est mis en avant au détriment, parfois, de l’intérêt économique ou de la reconnaissance sociale. L’objectif visé n’est plus simplement de réussir dans la vie mais de réussir SA vie.

Parfois, cette quête reste très abstraite et nécessite un accompagnement. Il est alors possible de se tourner vers les principaux organismes chargés de formation et d’insertion professionnelle pour réaliser un bilan de compétence.

On voit également fleurir ces dernières années de nombreux coachs proposant une aide personnalisée pour une reconversion réussie. Les tarifs et le sérieux sont très variables. Il faut compter entre 80 et 150 euros la séance et entre 1500 et 3 000 euros le suivi complet sur plusieurs mois.

Une autre alternative existe. Acte, une association catholique, fonctionnant uniquement par le bénévolat propose un accompagnement individuel sur une année.

Et pour ceux qui hésitent aujourd’hui à sauter le pas, voici une citation d’Albert Einstein à méditer : « Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ».

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