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"Il s'agit d'une nouvelle forme de criminalité organisée, il va falloir qu'on réfléchisse, qu'on pense aux moyens à mettre en œuvre pour y faire face." Le désarroi de Heiko Mass, ministre de la Justice allemande est palpable.
Les faits
Des actes de viols et d’agressions sexuelles imputables à environ "mille personnes" ont été commis sur des dizaines de jeunes filles. La liste des suspects est sans appel : tous des jeunes de 18 à 35 ans d’apparence nord-africaine. La plupart sont des "demandeurs d’asiles possédant des titres de séjours" d’après le chef de la police locale Wolfgang Abers. Pour l’instant, une centaine de plaintes auraient été enregistrées et impliqueraient ces gens qui auraient opéré ivres par groupe de 20 ou 30 individus.
La réaction polémique de la maire
Henriette Reker, édile de la cité westphalienne a lourdement insisté sur les mesures de prévention. Elle a aussi fait référence au comportement des jeunes femmes qui doit être "mieux adapté". Elle souhaite même l’élaboration d’un "code de conduite". La maire n’a fait aucune allusion aux origines et à la nature des agresseurs alors que l’Allemagne a accueilli près d’un million de migrants et fait face par la même occasion à une explosion du nombre de viols et d’agressions sexuelles.
"Nous n'avons aucun indice montrant qu'il puisse s'agir de réfugiés séjournant à Cologne ou dans les environs", a insisté Henriette Reker, contredisant ainsi Wolfgang Abers et jugeant l’amalgame "inadmissible". Suite à ces événements entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées le soir du 5 janvier par solidarité envers les victimes. L’ancienne présidente des Verts allemands a pour sa part rappeler qu’ "on ne peut pas dire : “Cela est typique de l’Afrique du Nord” ou “Cela est typique des réfugiés”".
L’indignation
Le tollé sur ces déclarations concernant "le code de conduite" des femmes a enflammé la toile, politiques et internautes ont tiré à boulets rouges fustigeant une inversion des rôles, voire une culpabilisation des victimes. Force est de constater que les autorités allemandes n’étaient pas prêtes et que dorénavant les jeunes Colonaises devront sortir dans la rue accompagnées de leurs maris ou d’un chaperon. C’est aussi cela le Progrès.