Le père Guy Gilbert a recueilli le consentement du chanteur belge Stromae et de sa compagne, la styliste Coralie Barbier, près d’Anvers en Belgique, au cours d’une célébration discrète et familiale.
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Le célébrissime chanteur belge, Stromae, qui ne fait pas mystère de sa foi catholique, a convolé en juste noce ce samedi 12 décembre avec sa compagne et styliste personnelle, Coralie Barber. Après une tournée mondiale, le couple s’est uni à Anvers au cours d’une cérémonie présidée par le “curé des loubards”, le père Guy Gilbert. “C’est un des plus beaux mariages que j’ai bénis. Je l’ai fait avec mon coeur de prêtre, dans la plus grande discrétion désirée par un couple humble et vibrant d’amour”, a confié sur son blog le père Gilbert, le jour suivant la cérémonie de mariage. “Entouré de ses amis et de sa famille, c’était une fête d’une grande beauté qui nous a tous réjouis. Laissons ces amoureux vivre dans le silence leur complicité. Le respect n’est-il pas le plus beau nom de l’amour ?”, a-t-il ajouté.
Il y a quelques années, l’artiste avait confié sans complexe se sentir catholique : “Moi je suis très tradition, fidélité, tout ça… Par mon éducation, je crois que je suis hyper catho”, avait-il affirmé au quotidien Libération, c’est donc sans surprise que le chanteur a célébré son mariage lors d’une cérémonie à l’église en bonne et due forme.
Une ancienne église pour réunir les convives
Le mariage entre Paul Van Haver, le vrai nom de la star, et Coralie Barbier, a eu lieu en présence d’environ 180 invités, qui ont tous été logés non loin, dans une ancienne église transformée depuis 2009 en hôtel quatre étoiles : le Martin’s Patterhof à Malines, aux portes de Bruxelles.
Présents dans la ville au XIIIe siècle, les Frères Mineurs, issus de l’ordre des Franciscains, sont chassés 600 ans plus tard en raison de la guerre menée contre l’Église par la toute jeune République française. Ce n’est qu’en 1863, alors que l’État belge indépendant autorise le retour des ordres religieux, qu’ils regagnent les lieux. Ils construisent alors un couvent de style néogothique, l’église des Frères Mineurs est née.
Réquisitionné par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, le couvent revient une nouvelle fois aux Frères Mineurs à la libération. Ils n’ont alors de cesse de l’entretenir et de le rénover mais doivent se résoudre à le mettre en vente à contrecœur dans les années 90. L’édifice est finalement désacralisé en 1999 pour permettre à un promoteur immobilier de réaménager une partie du cloître et les jardins en complexe résidentiel.