Thierry et Frédérique accompagnent les couples et les familles. Ils participeront au forum Leadership organisé les 5 et 6 décembre prochain par l’association des Parcours Alpha.
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Thierry et Frédérique, la presque cinquantaine, sont mariés depuis 23 ans et parents de quatre enfants âgés de 15 à 21 ans. À quelques jours du forum Leadership organisé les 5 et 6 décembre prochain par l’association des Parcours Alpha, ils se confient sur leur appel à accompagner les couples et les familles.
Aleteia : Pouvez-vous présenter votre famille ?
Frédérique : Thierry et moi avons eu un parcours de foi classique dans des familles catholiques pratiquantes. La foi nous a construits et a tout de suite été fondamentale pour notre couple ; nous nous sommes rencontrés dans un pèlerinage sur les traces de Charles de Foucauld dans le désert du Sahara. Dès les premiers instants de notre vie de couple, nous voulions nous mettre au service du Seigneur et discerner quel était notre appel. À travers des retraites et des rencontres, nous avons compris que nous devions servir la famille et les couples. Thierry a quitté son emploi d’ingénieur chez Michelin et il fallu nous professionnaliser. J’ai suivi une formation de conseiller familial et conjugal et Thierry de médiateur familial.
Quelle est la place de la foi au sein de votre foyer ?
Thierry : La famille est l’endroit où l’on apprend à aimer, à se pardonner, à vivre avec des êtres différents. Nous avons la conviction que le Seigneur transforme dans l’invisible notre famille. Avoir la foi, c’est avoir l’espérance que le Seigneur nous sauve quelles que soient les situations, en nous permettant de toujours réajuster notre amour dans l’exigence et la joie. Il faut faire confiance à Dieu pour se renouveler et se ressourcer, car c’est en Lui que se trouve la charité.
Croyez-vous qu’une famille habitée par la présence de Dieu a plus de chance de transformer positivement la société ?
Thierry : Dieu est Amour. Et le manque d’amour dans une famille, fait des dégâts considérables pour tous : tristesse, pauvreté pécuniaire, coût social, etc. Ce n’est pas parce qu’on est chrétien qu’on est meilleur. Mais si on sait que le Seigneur est un appui, on va appréhender les difficultés d’une manière différente. Par ailleurs, on peut profiter de moyens concrets. Car si l’Esprit Saint agit dans l’invisible, l’action visible de l’Église peut aider à travers des sessions, des mouvements, des retraites. On a la chance que nos quatre enfants aient la foi. Ils pourront aussi faire cette expérience dans leur future vie de couple ou dans leurs relations professionnelles.
Avez-vous des exemples d’actions concrètes qui vous ont été inspirées par le Seigneur ?
Frédérique : Pendant notre formation professionnelle, le cardinal Barbarin nous a demandé en 2004 de prendre en charge la pastorale des familles. Pendant six ans, nous avons observé le manque de lieux visibles pour la famille. Par ailleurs, les gens attendent souvent qu’il soit trop tard. Nous nous sommes alors demandés comment permettre aux personnes d’apprendre à se connaître et à s’occuper de leur relation dès le début. C’est ainsi qu’est née en janvier 2013 la Maison des familles dans le centre de Lyon. Il y a aujourd’hui 1 000 adhérents. C’est un lieu de vie avec des ateliers et des conférences pour prévenir les difficultés. Notre métier, c’est d’aider les gens à s’aimer. Cela nous met nous aussi face à nos fragilités, à nos manques, à nos difficultés. Ce n’est pas si simple, mais c’est notre appel !
Infos pratiques :
Samedi 5 décembre : 9 h 30-22 h et dimanche 6 décembre : 9 h-16 h 30
Salle Wagram, 39 avenue de Wagram 75017 Paris
Tarif : 40 euros
Possibilité d’assister au spectacle samedi soir 20 h 30-22 h : “Athée non pratiquant” avec Alain Auderset. Entrée : 5 euros (guichet fermé).
Plus d’infos :
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Propos recueillis par Marie-Ève Bourgois