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À l’école de l’amour et de la liberté dans la famille du cardinal Suárez

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© Antoine Mekary – ALETEIA

Marinella Bandini - La rédaction d'Aleteia - publié le 29/10/15

Le cardinal raconte son expérience chez les scouts, la mort brutale de son frère et la dure réalité du Mexique, où la violence détruit tout.

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Il est né et a grandi dans le centre du Mexique. « Petit dernier » d’une fratrie de 11 enfants. Quand le cardinal Alberto Suárez Inda avait à peine 1 an, ses parents fêtaient leur 25e anniversaire de mariage, et quand il a été ordonné prêtre, ils avaient atteint leurs noces d’or. « La famille est pour moi un trésor, parce que c’est là que j’ai appris à aimer, servir, faire des choix, être libre. La famille a été pour moi la première école de la vertu et le lieu où est née ma vocation sacerdotale. »

Le cardinal était à Rome ces dernières semaines pour participer au synode sur la famille. « Selon moi, c’est ma mission la plus importante en tant qu’évêque : servir [la famille], l’accompagner, toujours la regarder avec affection, compassion, aussi parce que de très nombreuses familles dans mon diocèse sont en détresse pour diverses raisons : émigration, prison, homicides, etc. »

Son diocèse se situe à Morelia, une ville au centre du Mexique, dans l’État du Michoacán. Un endroit difficile où la violence, le trafic d’armes et de drogues prospèrent. « Cela provoque une grande souffrance chez les familles » qui « sont toujours effrayées par cette situation ».

Prêtre de la périphérie, comme on dirait aujourd’hui, le cardinal Suárez Inda connaît bien ces situations, qui semblent se multiplier, et cela le fait beaucoup souffrir, admet-il. Dans une famille qu’il connaît bien, « les jeunes se sont mariés pleins d’illusions, puis il y a eu trois ou quatre divorces chez les enfants. La mère ne dit rien, elle prie et souffre en silence de voir ses petits-enfants éloignés de leur père ou de leur mère. Les familles ne sont plus vraiment unies, c’est un sujet d’inquiétude ; mais ce que nous devons faire, c’est les accompagner ».

Dans une autre famille, « le fils a été ordonné prêtre, c’est moi qui ai procédé à son ordination. C’est une grande joie et une raison de remercier le Seigneur pour ces familles dans lesquelles les enfants ont appris à faire les bons choix et restent fidèles à leurs devoirs. »

L’expérience chez les scouts a sans aucun doute marqué et forgé la vie du cardinal. « Quand j’avais 11 ans, mes parents, avec peur mais aussi confiance, m’ont donné la permission d’aller 5 ou 6 jours dans des camps scouts un peu éloignés de chez nous. Les paysages étaient très beaux : des lacs, des montagnes, des champs. Ces moments furent « une expérience décisive : en contemplant la nature, en travaillant le matin, puis en méditant et en allant à la messe, je crois que c’est là qu’est véritablement née ma vocation, en regardant l’aumônier qui était un excellent prêtre. L’expérience chez les scouts m’a permis de sortir de chez moi, de me faire de nouveaux amis, mais avec l’implication de mes proches, qui participaient à la vie du groupe lors des fêtes et des anniversaires ».

Le 8 juillet 1970 est une date que n’oubliera jamais le cardinal Suárez. Ce jour-là, « mon frère et sa femme sont morts dans un accident de la route. Leurs trois filles sont restées avec nous, avec mes parents, et aujourd’hui elles sont toutes mariées. Cela a été un coup très dur, surtout pour mes parents, mais nous pensons qu’ils ont été rappelés par le Seigneur et que du Ciel, ils nous protègent. Ils ont laissé un vide mais nous vivons toujours dans l’espoir de nous retrouver ».

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