Le Saint-Père François a célébré la Messe de clôture du Synode, annonçant un « temps de miséricorde », d'inclusion et de courage.
« Nous avons marché ensemble. Je vous remercie pour la route que nous avons partagée, le regard fixé sur le Seigneur et sur nos frères, à la recherche des sentiers que l’Évangile indique à notre temps pour annoncer le mystère d’amour de la famille ». Le Pape a présidé dimanche la messe solennelle de clôture la quatorzième Assemblée ordinaire du Synode des évêques sur la vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde.
« Aujourd’hui est un temps de miséricorde ».
A l’issue du Synode et à quelques semaines du Jubilé de la Miséricorde qui sera lancé le 8 décembre prochain, François a mis en garde contre « une foi qui ne s’enracine pas dans la vie des gens », « au lieu d’oasis, elle crée d’autres déserts », a-t-il prévenu.
Placer l’homme au contact de la miséricorde compatissante qui sauve
Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus s’arrête pour répondre au cri de l’aveugle Bartimée. Il s’arrête « pour le rencontrer en personne », et lui demande : « que veux-tu que je fasse pour toi ? ». La réponse semble évidente, mais Jésus la pose « en tête à tête » de manière « directe mais respectueuse ». Il montre qu’il « veut écouter nos besoins » explique le Pape. « Il désire avec chacun de nous un échange fait de vie, de situations réelles que rien n’exclut devant Dieu (…) Il croit en nous, beaucoup plus que nous croyons en nous-même ».
Détails « intéressant », juge le Saint-Père, Jésus demande à ses disciples d’aller vers Bartimée : « Courage ! », « Lève-toi », disent-ils à l’aveugle répétant les paroles « encourageantes et libératrices de Jésus », le conduisant à lui « sans sermon ». Pour le Pape François, « les disciples de Jésus sont appelés à cela, aujourd’hui aussi, spécialement aujourd’hui : placer l’homme au contact de la miséricorde compatissante qui sauve. Aujourd’hui est un temps de miséricorde ! »
Pour une Église miséricordieuse et inclusive
Il faut nous rappeler que Jésus « veut inclure, surtout celui qui est tenu aux marges et qui crie vers lui ». Miséricorde et inclusion. A l’issue de ce synode le Pape souligne qu’il faut « suivre le chemin que le Seigneur désire », « sans nous laisser jamais offusquer par le pessimisme et par le péché, cherchons et voyons la gloire de Dieu qui resplendit dans l’homme vivant. »