Vous avez aimé François ? Attendez de rencontrer ses prédécesseurs…

Pour tous ceux dont la curiosité a été piquée par la visite du pape François aux États-Unis, un nouveau livre est disponible gratuitement en ligne (en anglais), consacré au Saint-Père actuel et à ses deux prédécesseurs. Dans ce livre, Mgr Dolan explore la vie et les pensées de Jean Paul II, Benoît XVI et François. Il écrit :

“Au risque de simplifier, ces trois Papes peuvent être décrits comme : l’Âme, l’Esprit et le Cœur. L’Église est censée être l’âme du monde, afficher l’esprit du Christ, et révéler le Cœur de Jésus. Je propose pour ma part de considérer que le pape Jean Paul II et le pape Benoît XVI ont respectivement souligné l’âme et l’esprit de l’Église, et que le pape François donne la priorité au cœur de l’Église.”

Voici quelques extraits de cet hommage et présentation de ces trois Papes, essentiellement tirés des souvenirs de l’auteur :

Saint Jean Paul II
C’était la mission de Jean Paul II que de redonner la priorité au spirituel, sa vie spirituelle étant extraordinairement riche. Nous étions nombreux à penser qu’il était un mystique. Savez vous ce qu’est un mystique ? C’est quelqu’un qui vit ici, sur terre, dans une union avec Dieu que la plupart d’entre nous ne peut espérer obtenir qu’au paradis.

Benoît XVI
Il nous a rappelé l’ancien principe selon lequel la raison et la foi vont de pair, luttant contre une idée fausse si communément admise aujourd’hui : que la foi et la raison s’opposent. Bien au contraire ! Elles sont alliées.

François 
A ce moment là (après son élection), les portes de la chapelle Sixtine se sont ouvertes et les cardinaux électeurs ont commencé à sortir. Après l’isolement du conclave, nous avions toutes sortes de questions à poser. “Est-ce que la fumée a bien fonctionné ?” “Comment la foule a-t-elle réagi ?”. Quelqu’un demanda à un garde suisse s’il faisait beau, il répondit qu’il pleuvait. À ces mots, le Pape se redressa soudain. Il n’avait encore salué que quelques uns d’entre nous, mais il dit : “Mes frères, j’entends qu’il pleut dehors. Je serai avec vous au dîner et nous pourrons en parler à ce moment là. Je ne veux pas faire attendre les fidèles, je dois aller les saluer”. Il était spontané, simple et sincère. Ceci confirma ce que nous, les cardinaux, avions déjà découvert : c’était un homme d’une sensibilité innée.