Le secrétaire général a tracé la méthode de travail entre interventions magistrales, Circuli minores et travaux en Commission pour la Relatio Finalis.
Quelle est la méthode de travail du synode ? Que va-t-il se passer d’ici le 24 octobre, fin de l’Assemblée ? Vingt journées très intéressantes nous attendent, comme l’a souligné le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode.
- Point de départ : l’Instrumentum Laboris
Les activités synodales s’articulent en trois unités de travail, étudiant les trois parties du document (« les défis pour la famille », « le discernement de la vocation familiale », « la mission de la famille d’aujourd’hui »). Au début de chaque unité, les thèmes à couvrir seront présentés, suivis du témoignage d’un couple de conjoints auditeurs, puis les pères synodaux interviendront.
- Les interventions devant l’Assemblée
Les pères synodaux ne pourront intervenir devant l’Assemblée qu’une fois ; ils choisiront leur « unité de travail » et proposeront un exposé sur une partie de l’Instrumentum Laboris. 318 prises de parole ont été accordées (ventilées entre pères, délégués fraternels et auditeurs), le temps de parole imparti étant de trois minutes. Les interventions des pères synodaux seront ensuite recueillies dans une synthèse par le rapporteur général, le père Peter Erdò, et le secrétaire spécial, Mgr Bruno Forte.
- Les amendements des Circuli minores
La synthèse des interventions sera traduite et remise aux treize Circuli minores (groupes constitués en fonction des affinités linguistiques des pères synodaux). Les pères synodaux auront à nouveau la possibilité d’intervenir en réunion de Circuli. Au retour en salle, les rapporteurs respectifs présenteront les rapports des travaux des Circuli minores et remettront au Secrétariat général les demandes d’amendements du texte.
- Les délégués fraternels
Au sein de chaque « unité de travail », l’examen des modi est coordonné par le rapporteur général, appuyé par le secrétaire spécial, les experts et les rapporteurs des Circuli. Le vendredi 16 octobre, l’intervention des délégués fraternels (le matin) et des auditeurs (l’après-midi) permettra d’enrichir la réflexion synodale.
- La Commission chargée de la Relatio Finalis
La Commission chargée de l’élaboration de la Relatio Finalis, désignée par le Saint Père, est composée du rapporteur général (qui la préside), du secrétaire général, du secrétaire spécial et de sept pères synodaux représentatifs des grandes régions du monde. À l’issue de chaque « unité de travail » et après réception des modi de la part des Circuli minores, la Commission se réunira afin de rédiger les sections correspondantes de la Relatio Finalis.
- Un document collégial
Une fois terminée la troisième « unité de travail », la Commission se réunira à nouveau pour ébaucher le projet de Relatio Finalis, fruit du travail collégial dont le point de départ est l’Instrumentum Laboris, enrichi par les contributions constructives des pères synodaux, les auditions des délégués fraternels et des auditeurs et les modi collectifs élaborés par les Circuli minores.
- La présentation en salle
Le jeudi 22 octobre au matin, le projet sera présenté en salle et remis aux pères synodaux pour évaluation. Les pères pourront intervenir à propos du projet pendant la Congrégation générale de l’après-midi, par voie orale ou écrite.
- Le texte final et le vote du 24 octobre
La Commission supervisera ensuite la rédaction du texte définitif de la Relatio Finalis, qui sera présenté en salle le samedi 24 octobre au matin et soumis au vote de l’Assemblée l’après-midi. Conformément à la nature du synode, la Relatio, fruit des travaux synodaux, sera remise au Pape, à qui revient toute décision en la matière.