Nous ne vous oublions pas ! En ce 15 août, 73 diocèses, 23 abbayes et sanctuaires, 26 diocèses dans 13 pays étrangers sur 3 continents feront résonner les cloches pour les chrétiens d'Orient.
En la solennité de l’Assomption, fête patronale principale de la France, les cloches des églises sonneront pour les chrétiens d’Orient. Un projet simple et démonstratif pour leur montrer que nous ne les oublions pas.
Lancée par une laïque de Toulouse, l’idée a été reprise par Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus. Celui-ci a ensuite été suivi par Mgr Di Falco, évêque de Gap, qui a mobilisé son diocèse. Très vite, l’appel s’est répandu y compris au-delà des frontières de l’hexagone. Vous avez pu en suivre l’essor jour après jour, dans les colonnes d’Aleteia.
Au total, 73 diocèses français feront sonner les cloches ce samedi à midi, avant que les fidèles se rassemblent sur les parvis pour prier à leur intention. Dans les églises de l’archidiocèse de Paris, on priera spécialement pour les chrétiens d’Orient et on lira une lettre du cardinal André Vingt-Trois aux patriarches catholiques chaldéen Mgr Sako et syriaque Mgr Younan. Une initiative qui ne manquera pas de réconforter les chrétiens du Moyen-Orient.
Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, en parlera également à ses fidèles dans son homélie de l’Assomption, comme il l’a confié à Sesto Chouffot, de Radio Vatican : « Je vais en parler dans mon homélie. J’en ai aussi parlé à ma famille, à qui j’ai rendu visite. Je leur ai dit : "en France, et en Europe on va sonner les cloches. Cela les touche beaucoup. Nous souhaitons que cette fête apporte une lueur d’espérance. Nous admirons cette détermination pour témoigner de cette solidarité. Les gens y sont très sensibles, surtout les chrétiens, bien sûr. On voit tous les efforts, la détermination de l’église et tout particulièrement de notre Pape, François. Mais sur le terrain, on a l’impression qu’il n’y a pas de solution politique. On nous dit que cela va durer des années et des années. La majorité des chrétiens quittent la Syrie, et c’est cela notre plus grande souffrance."