separateurCreated with Sketch.

Des sermons comme on en redemande

<a href="http://www.shutterstock.com/pic.mhtml?id=209703922&src=id" target="_blank" />Interior of an unidentified church with people during the monday sermon</a> © Madrugada Verde / Shutterstock

Philippe Oswald - publié le 20/07/15

Les homélies du père Michel Viot sont un trésor dans lequel on ne se lasse pas de puiser. Pourquoi ne pas en faire une lecture de vacances ?Vous est-il parfois arrivé de vous ennuyer pendant un sermon ? Et d’avoir hâte qu’il se termine ? Allez, entre nous, franchement ? Moi, oui, plus souvent qu’à mon tour, je l’avoue (pas dans ma paroisse landaise, je m’empresse de le préciser, dont le curé est par bonheur adepte d’une éloquence sobre et ciselée, inspirée parce que travaillée, le Saint-Esprit ne visitant guère les paresseux).  

L’approximation de trop de sermons est l’une des préoccupations du pape François (Aleteia). Elle est partagée : " (…) le manque de préparation des homélies (…) joue un grand rôle dans la désertification des assemblée dominicales ainsi que dans l’analphabétisme chrétien grandissant ", constate le père Michel Viot dans l'une de ses homélies – celle du seizième dimanche du temps ordinaire célébrée aujourd’hui. On la trouve avec toutes celles de l’année B réunies dans À l’écoute de la Bible 2.

Des textes courts et percutants

Un vrai bonheur que ces textes courts et percutants de ce prédicateur hors-du-commun dont on sait qu’il fut pasteur luthérien et déjà renommé pour ses sermons en l’église des Billettes, à Paris, avant de devenir prêtre catholique, aujourd’hui vicaire épiscopal de Blois (un parcours qu’il a raconté dans De Luther à Benoît XVI, itinéraire d’un ancien franc-maçon). "Le ton des homélies du père Michel Viot est direct, comme il convient, tout à la fois maternel, paternel et fraternel, comme autant de conversations nourries de la méditation des Écritures", écrit dans sa préface le cardinal Paul Poupard.

La langue est pure, le trait incisif sans être jamais blessant. On touche en peu de mots à l’essentiel c’est-à-dire que l’on reçoit l’impact de la Parole de Dieu ici et maintenant, qui que l’on soit, grâce à ce don d’ouvrir les esprits et les cœurs de ce grand prédicateur qui ne dédaigne pas l’actualité. Et puis il y a le style, l’allégresse, l’humour, l’élégance de la langue, où rien ne pèse ou ne pose, et cela ne gâche rien ! C’est pourquoi je ne crains pas de vous proposer de faire de ces homélies pour les dimanches et fêtes de l’année B l’une de vos lectures de vacances : vous ne serez pas déçus !

À l’écoute de la Bible 2, Michel Viot, Éditions Artège, 432 pages, 26 euros.

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)