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La défense de la statue du saint Pape polonais contre la Libre Pensée s’organise autour de son auteur et de l’ancien maire de la ville.
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Rappel des faits : Paul Anselin, maire de la ville de Ploërmel (Morbihan) de 1977 à 2008, avait fait ériger une statue de Jean Paul II par un ami, le sculpteur russe Zurab Tserelli. L’installation de la sculpture sur le domaine public, avec des fonds publics pour financer le socle, avait provoqué la colère de la fédération morbihannaise de la Libre Pensée, d’inspiration trotskyste. En 2009, celle-ci avait déjà réussi à faire annuler la subvention accordée par le Conseil général du Morbihan pour la construction du socle, en raison d’une “atteinte à la laïcité”. Mais la Libre Pensée n’en avait pas fini avec cette statue et exigeait que les symboles ostentatoires de la religion, comme la croix surplombant la statue, soient retirés, sans quoi la statue devrait sortir du domaine public. Or le tribunal administratif a donné raison à la Libre Pensée au mois d’avril 2015.
Touche pas à ma statue !
Ni le maire Paul Anselin, ni l’artiste Zurab Tserelli n’acceptent de retirer la croix. Autour de M. Anselin, ancien maire mais également ancien officier, la résistance s’organise et prend des formes diverses. Il a créé une association de défense de la statue qui réunit diverses personnes et confessions : “Je voudrais avoir aussi bien des protestants, des catholiques que des bouddhistes”, explique Paul Anselin. Un site a même été créé pour regrouper les bonnes volontés. Il organise aussi un appel aux dons qui lui permettront d’acheter le terrain sur lequel se trouve la statue, le sortant ainsi de facto de l’espace public. Au cas où il y aurait des dons “en trop”, les organisateurs ont de nombreuses idées pour les dépenser : une nouvelle chapelle pourrait être construite, et ils envisagent aussi de venir en aide à l’association Caritas Égypte. Soignant leur communication, les défenseurs de la statue prévoient de construire de petites répliques de la statue qui seront vendues ou qui pourraient être offertes en cadeau aux généreux donateurs.
En ordre de bataille
La statue est venue de Russie avec la bénédiction du patriarche orthodoxe de Moscou et l’agrément des autorités. La présente polémique est donc vécue par l’artiste comme une insulte à son pays et à son travail. Paul Anselin assure, du haut de ses 84 ans : “Je continuerai ce combat, tant que Dieu me prêtera vie ! La majorité des habitants de Plöermel est avec nous, et nous n’avons aucune raison de nous laisser imposer la volonté d’une minorité qui n’accepte pas que les racines de la France – et en particulier celles de la Bretagne – soient chrétiennes !”.